Poursuivis depuis juin 2012 dans le cadre d'une plainte pour viol collectif déposé par une femme de 38 ans, l'attaquant de Lyon et le défenseur de Bergame ont bénéficié d'un non-lieu.
Bafétimbi Gomis et Yohan Benalouane peuvent souffler. Mis en cause à l'été 2012 dans le cadre d'une information ouverte pour un viol collectif sur une femme de 38 ans, l'international français de Lyon et le défenseur tunisien de l'Atalanta Bergame ont bénéficié d’un non-lieu, indique Lyon Capitale. Au lendemain d'une soirée un peu trop arrosée, la plaignante accusait les deux anciens joueurs de Saint-Etienne d'avoir sexuellement abusé d'elle au domicile de l’attaquant lyonnais. Elle faisait état d'une relation sexuelle non consentie, mais sans violence physique.
“La scène avait été filmée au moyen du téléphone portable de l'un des joueurs. Mais les images n'ont pas permis aux policiers de conclure à une scène de viol. La plaignante était alors dans un état quasi léthargique. Elle s'est d'ailleurs décrite elle-même dans un état de sidération, en incapacité totale de réagir“, indique le média rhodanien. Le 13 juin 2012, les deux joueurs avaient été placés en garde à vue pendant 48 heures avant d'être déférés au parquet, puis placés sous le statut de témoins assistés.
Si le juge d'instruction chargé de l'affaire avait décidé de clôturer les investigations en décembre dernier, ce n'est que mardi que le non-lieu a été confirmé. Un soulagement pour la défense. “Cette décision met un terme final à une accusation qui n'avait pas lieu d'être. C'est un non événement qui débouche logiquement sur un non-lieu“, a commenté Jean-Félix Luciani, l'avocat de Gomis. “Justice a été faite. Moi qui suit croyant, il faut savoir lui pardonner“, a sobrement réagi son client.