Ajaccio : Belaïli s’est (encore) envolé !

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Coutumier du fait, Youcef Belaïli se serait envolé mardi soir d’Ajaccio pour une destination inconnue, probablement Oran et l’Algérie

Avant-dernier de Ligue 1 avec dix points de retard sur Nantes, le premier non-relégable, à six journées de la fin, le promu est quasiment condamné à la relégation et c’est visiblement sans son meilleur atout offensif qu’il tentera de jouer ses ultimes espoirs. L’Equipe affirme en effet ce jeudi que l’international algérien a «été aperçu en train d'embarquer dans un avion à l'aéroport d'Ajaccio Napoléon-Bonaparte, mardi soir». Parti sans l’autorisation de ses dirigeants et probablement rentré à Oran, sa ville natale, le vainqueur de la CAN 2019 n’aurait plus donné de nouvelles à son employeur depuis et le quotidien évoque un possible «aller simple» alors que le contrat du Fennec expire en juin.

Ajaccio l'avait couvert

Le journal sportif effectue aussi des révélations sur la première absence de Belaïli fin mars-début avril après la trêve internationale. On y apprend que, contrairement à ce que l’ACA a sous-entendu, l’ancien joueur de l’Espérance Tunis était resté à Oran sans l’accord de son club et qu’il avait envoyé, après quelques jours de mutisme, « une échographie sur son smartphone à ses dirigeants montrant qu'il était blessé aux adducteurs ». Ajaccio avait alors calmé le jeu « dans un signe d'apaisement » et évoqué une absence autorisée. Quelques semaines plus tard, suite à de nouvelles rumeurs évoquant un pétage de plombs à l'entraînement, Belaïli avait à son tour pris la parole et mis en avant une simple blessure pour justifier son absence à Strasbourg (1-3).

Avec le nouvel épisode de cette semaine, le point de non-retour semble en revanche avoir été atteint et le Fennec, aussi talentueux que difficile à gérer, risque malheureusement de quitter Ajaccio par la petite porte, comme Brest et plusieurs de ses clubs précédents…

Ajaccio : Belaïli s’est (encore) envolé !

Rédaction

Issa Hayatou, Ahmad Ahmad, Patrice Motsepe… Lancée en 2010, la rédaction d’Afrik-Foot en a vu défiler des présidents de la CAF. Sa plume peut parfois être acerbe mais elle a toujours le même objectif : œuvrer au développement du football africain, sans rien cacher de ses réussites comme de ses faiblesses.