Ajaccio : une grosse mise au point sur Belaïli

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Face à la presse ce samedi, Olivier Pantaloni, l’entraineur de l’AC Ajaccio, a mis fin au débat sur l’Algérien Youcef Belaïli.

Revenu en retard de la sélection début avril, puis suspecté d'avoir d'un nouveau coup de sang à l’entrainement dans la foulée, l’international algérien Youcef Belaïli (44 capes, 9 buts) a beaucoup fait parler de lui ces dernières semaines. De son côté, Olivier Pantaloni avait décidé de ne pas convoquer l’ailier de 31 ans (6 buts, 5 passes décisives en 22 apparitions), pour le déplacement à Strasbourg, dans le cadre de la 31e journée de Ligue 1 (3-1).

Alors que le divorce semblait consommé entre les deux parties, l’ancien du Stade Brestois avait pris la parole sur les réseaux sociaux pour dégonfler la polémique. « Pour les gens qui veulent savoir pourquoi je n'ai pas joué le match (contre Strasbourg le 16 avril, ndlr), c'est parce que je suis encore blessé. Je reprends la semaine prochaine », a-t-il fait savoir sur son compte officiel Instagram.

« Il n'y a jamais eu d'histoire Belaïli »

Une version corroborée par Olivier Pantaloni en conférence de presse d’avant-match, ce samedi 22 avril, à la veille de recevoir Brest pour la 32e journée de Ligue 1. « Oui. Il n'y a jamais eu d'histoire Belaïli, si c'est de cela dont vous voulez parler. Oui, il est revenu en retard de sélection, mais il s'est blessé, a confirmé le coach des Corses qui ne remet pas en cause le professionnalisme de son joueur. Tant que les joueurs mettent de la bonne volonté à l'entraînement, je compte sur eux. Youssef fait partie de ces joueurs-là. »

La défaite à Strasbourg aura été fatale aux Ajacciens. Alors qu’il leur restait un infime espoir de se sauver de la relégation, les pensionnaires du stade François-Coty sont pratiquement condamnés à la descente en Ligue 2 en fin de saison.

Ajaccio : une grosse mise au point sur Belaïli

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.