Al-Hilal : Bounou tire déjà la langue

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Jeudi, à l’occasion de la 7e journée de Saudi Pro League, Al-Hilal n’a pu faire mieux qu’un match nul contre Damac (1-1). Le 2e de la saison en championnat et le 2e consécutif toutes compétitions confondues après celui concédé à domicile, lundi en Ligue des Champions asiatique, face Navbahor (1-1). Après le match, Yassine Bounou a tenté de justifier la contre-performance de son équipe.

Al-Hilal marque le pas en championnat. Leader avant la 7e journée de SPL, les Bleus et Blancs ont été doublés au classement par Al-Ittihad, qui a réalisé la meilleure opération de la semaine en s’imposant face à Al-Fateh (2-1), et doivent se contenter de la place de dauphin. Un déclassement qui fait mauvais genre – même s’il n’y a pas encore péril en la demeure car étant la seule équipe invaincue en championnat, – d’autant plus que le club avait été accroché précédemment par les Ouzbeks de Navbahor en C1 d’Asie.

« Nous sommes fatigués »

Interrogé après la rencontre de jeudi, Yassine Bounou a pointé du doigt le calendrier dantesque des joueurs. « Nous ne sommes qu’en septembre et j’ai déjà cessé de compter les matchs. Aujourd’hui nous sommes fatigués. L’équipe est pleine d’internationaux, il fait chaud, c’est dur, a-t-il expliqué. Damac a contrôlé le match et de notre côté, ce n’était pas assez. »

Toutes compétitions confondues, l’international marocain (32 ans, 55 capes) en est à 3 matchs en 9 jours. Le gardien a participé à l’amical avec les Lions de l’Atlas contre le Burkina Faso le 12 septembre (1-0), puis enchaîné en championnat face à Al-Riyadh (6-1) le 15 et donc Damac en milieu de semaine. Un rythme infernal auquel sont tenus les 14 autres internationaux de l’effectif, y compris le Sénégalais Kalidou Koulibaly. Et cela aurait pu être plus corsé pour l’ancien Sévillan s’il avait été convoqué pour la C1 d'Asie lundi. Prochaine échéance, les 16es de finales de la Coupe du Roi contre Al Jabalain lundi.

Al-Hilal : Bounou tire déjà la langue

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.