Dans la tourmente depuis qu'il a relayé une vidéo appelant à “un jour noir pour les juifs” dans le cadre du conflit israélo-palestinien, Youcef Atal est confronté à un nouveau problème potentiellement lourd de conséquences.
Après une première sanction, avec une suspension de 7 matchs infligée par la Commission de Discipline de la Ligue de Football Professionnel, c'est cette fois la justice qui réclame des comptes au latéral droit de l'OGC Nice. Le journal Nice-Matin révèle en effet que l'international algérien, visé par une enquête du Parquet de Nice, a été placé en garde à vue jeudi pour “provocation à la haine raciale à raison de la religion“.
Youcef Atal a été placé hier soir en garde à vue pour incitation à la haine raciale @Nice_Matin pic.twitter.com/y3L7uKMKMt
— ABADA Abdelkader 🇩🇿🇩🇿 (@ABADAAbdelkader) November 24, 2023
Ce vendredi, un entretien avec les enquêteurs doit avoir lieu et le vainqueur de la CAN 2019 devrait ensuite être déféré dans les prochaines heures. Rappelons que les faits dont Atal est suspecté sont passibles, en France, d'une peine de 7 ans de prison et de 100 000 euros d'amende.
Quid de la CAN ?
Ces tourments judiciaires ont forcément de quoi inquiéter la sélection algérienne à quelques semaines de la CAN 2023 (13 janvier-11 février 2024). En effet, malgré son absence de temps de jeu à Nice ces dernières semaines, le sélectionneur Djamel Belmadi continue de faire confiance à l'Aiglon et l'avait titularisé lors des deux matchs du dernier rassemblement contre la Somalie (3-1) et le Mozambique (2-0) dans le cadre des deux premières journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, avec une passe décisive à la clé. Atal jouira-t-il d'une totale liberté de mouvement pour se déplacer en Côte d'Ivoire en début d'année prochaine ? Affaire à suivre…