Présent ce dimanche en conférence de presse, le sélectionneur de l’Algérie, Djamel Belmadi, a évidemment été interrogé sur les absences de Rayan Aït Nouri (Wolves) et d’Houssem Aouar (Lyon) dans sa liste de joueurs retenus pour les matchs amicaux contre le Mali (16 novembre) et la Suède (19 novembre). Le technicien a indiqué que les deux cas sont bien différents.
«Je peux vous dire que Rayan Aït Nouri a changé de nationalité sportive, c'est acquis depuis 3-4 jours. Ceux qui disaient qu'Aït Nouri allait venir en novembre n'avaient pas la bonne information. Il ne pouvait pas venir pour ce stage, pour des raisons privées et profondes, qui sont anciennes. C'est un processus qui a débuté en octobre 2019», a d’abord fait remarquer le vainqueur de la CAN 2019. Avant d’expliquer que le dossier Aouar est loin d’être à ce stade.
«Vous vouliez que je dise qu'Aït Nouri, qui avait 19 ans, n'a pas voulu venir ? Qu'aurait-il dit à 22 ans alors ? Des gars comme lui, il y en a plusieurs. Houssem Aouar en fait partie. (…) J’ai dit : Aït Nouri a changé de nationalité sportive. Les autres, c’est autre chose. Les informations que vous pouvez avoir ici et là et que vous relayez sont fausses. Quand vous dites qu’il va arriver officiellement… Il y a un média TV que vous avez tous repris… Prenez de la Fédération, prenez de l’entraîneur… Il vaut mieux attendre qu’on ait les éléments, quand ils sont officiels, on vous les dit. Aujourd’hui, je vous l’annonce, pour Aït Nouri : il est sélectionnable pour le mois de mars», a conclu Belmadi. Ce n’est donc pas (encore ?) le cas d’Aouar, pour l’instant toujours international français.