Le sélectionneur de l’équipe d’Algérie, Djamel Belmadi, est sorti de ses gongs après la victoire 3-1 de son équipe face à la Somalie ce jeudi soir.
Ce jeudi soir, au sortir du succès moins large que prévu des Verts au stade Nelson Mandela d’Alger dans le cadre de la première journée des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026, Djamel Belmadi est entré dans une colère noire. La raison : l’interruption de son discours par une sonnerie téléphonique en pleine conférence de presse. Le patron des Verts s’en est alors pris vertement aux journalistes. Une scène déjà vue mais cette fois particulièrement tendue.
« Viendra le jour où j’arrêterai »
« Après cinq ans et demi (depuis sa prise de fonction en août 2018, ndlr), c’est un sacré échec quand même. (…) Je parle du téléphone. Je ne cesserai de le répéter. Ne pensez pas que vous allez m’avoir à l’usure. Viendra le jour où j’arrêterai (la conférence de presse, ndlr). C’est fatigant. Si c’est ce que vous voulez, tant mieux, il n’y a pas de souci. Ce n’est pas une obligation de venir ici pour moi, je peux envoyer quelqu’un d’autre. (…) On a beau vous prévenir et vous parler, la situation reste la même. Vous aimez cela », a-t-il tonné.
Les sonneries de téléphone en conférence de presse 🤦♂️🤦♂️🤦♂️ pic.twitter.com/KxVMAJwJa0
— La Vague Verte ⭐️🇩🇿⭐️ (@la_vagueverte) November 16, 2023
Puis de poursuivre après une minute d’altercation avec la presse : « Il n’y a quasiment aucune conférence de presse qui se fait sans interruption téléphonique. Tous ceux qui sont intéressés par l’équipe nationale aimeraient bien avoir, pour une fois, une conférence de presse sans entendre de bruits de téléphone. C’est gênant. 10, 15, 20 minutes. Celui qui ne peut pas, il sort, il ne vient pas. »
La pelouse également dans le viseur
Belmadi a également pesté contre la qualité de la pelouse du Stade Nelson Mandela, remettant ainsi une couche après son coup de gueule en septembre, après la dernière journée des éliminatoires contre la Tanzanie. « La qualité du terrain est catastrophique. Il faut se mettre à la place des joueurs. Il faut aller sur la pelouse. Je suis fatigué. On a un football particulier, il est fait de passes courtes dans les intervalles, comment on peut le faire sur ce terrain ? », a-t-il encore taclé.