A l'issue du match nul face au Burkina Faso (2-2) ce samedi à la CAN 2023, la Fédération Algérienne de Football (FAF) a déposé une réclamation officielle. Cette action fait suite à un incident impliquant l'arbitre VAR, le Gabonais Atcho Pierre Ghislain.
C'est peu de dire que la rencontre, jouée au Stade de la Paix à Bouaké pour le compte de la deuxième journée de la phase de groupes de la Coupe d'Afrique des nations 2023, a soulevé des controverses. L'APS indique en effet que la FAF a déposé un recours afin de se plaindre d'un dysfonctionnement de la VAR. “La VAR n'a pas branché. L'ensemble des situations litigieuses ont été transmises au secrétaire général de la Confédération africaine (CAF) Véron Monsengo-Omba qui s'est montré étonné“, a expliqué le président de la FAF, Walid Sadi. L'instance aurait fourni des preuves, incluant photos et vidéos, pour étayer ses revendications.
Algérie : Bounedjah – “je ne veux incriminer personne” https://t.co/057FEKtgSq pic.twitter.com/TckNiSKhQt
— Afrik-Foot (@afrikfoot) January 20, 2024
Plus le droit à l'erreur
Si la VAR fonctionnait bien au moment de vérifier le premier but burkinabè avant la mi-temps puis au moment de checker le penalty accordé aux Etalons à la 68e minute, l'Algérie suspecte donc cette technologie de ne pas avoir fonctionné pendant la totalité de la partie, en particulier en fin de match, sur un centre d'Adam Ounas, possiblement détourné par la main de Steve Yago dans la surface.
Djamel Belmadi, le sélectionneur des Fennecs, avait exprimé son mécontentement à ce sujet en conférence de presse d'après-match. “Il y avait une main évidente en pleine surface, c'était un penalty flagrant, je me permets de le signaler“, a-t-il déclaré. L'Algérie, avec deux matchs nuls en autant de journées, doit absolument remporter son prochain match contre la Mauritanie pour espérer une qualification en huitièmes de finale. Cette rencontre se déroulera mardi. Les chances que ce recours aboutisse sont infimes mais l'action est symbolique.