Qui va succéder à Abdelhak Benchikha à la tête des Fennecs d'Algérie? Après Vahid Halilhodzic, le favori, c'est au tour de Raymond Domenech, Zico, Marcello Lippi ou encore Roger Lemerre de se porter candidat.
Quasiment éliminée de la course à la CAN 2012, la sélection algérienne ne manque en tout cas pas d'attirer les regards. En effet, depuis qu'Abdelhak Benchikha a lâché le banc des Fennecs, un soir de défaite face au Maroc (4-0), les prétendants se bousculent.
Et pas des moindres. Puisque, à en croire le Buteur, les Français Raymond Domenech (France) et Roger Lemerre (France, Tunisie), le Brésilien Zico (Japon, Fenerbahçe, CSKA Moscou, Olympiakos) ou l'Italien Marcello Lippi (Italie? Inter Milan, Juventus) sont venus gonfler une liste de prétendants où figurent déjà les Français Philippe Troussier ou Claude Leroy et le Franco-Bosnien Vahid Halilhodzic. L'ancien entraîneur de Lille et du PSG, également passé par le banc de la Côte d'Ivoire, doit d'ailleurs rencontrer Mohammed Raouraoua, le président de la Fédération algérienne de football, dans la semaine. C'est d'ailleurs Halilhodzic, un formidable motivateur doublé d’un homme de poigne, intransigeant et qui ne laisse rien passer, qui tiendrait la corde aux yeux du patron de la FAF.
“Une grosse pointure”
Ce qui est sûr, c'est que les Fennecs devraient être dirigés par un technicien expérimenté qui sera passé par l'Europe. Raouraoua l'a d'ailleurs promis, le futur sélectionneur de l’équipe algérienne de football doit être une “grosse pointure“, posséder un “palmarès éloquent et jouir d’une grande expérience internationale“. “Nous voulons offrir à notre équipe nationale un staff technique de très haut niveau, dirigé par un vrai coach, capable de prendre ce puzzle, le monter, afin d’en faire une machine à gagner, a ainsi déclaré Raouraoua. Maintenant, il faut vite se rattraper. Il faut entamer un nouveau cycle, en coupant avec le passé. Ce nouveau cycle veut dire nouvelles méthodes de travail, nouveau staff et peut être de nouvelles ressources humaines.”
Avec son fonds de jeu en déliquescence et une attitude pas toujours exemplaire, la Khadra aura bien besoin d'un sélectionneur à fort caractère pour sauver ce qu'il reste à sauver dans une campagne éliminatoire catastrophique et, sauf miracle, seulement sauvée par la victoire d'Annaba, face au Maroc (1-0). Il s'agira d'abord de gérer les égos de certains ainsi que ingérences de la Fédération et des politiques. Ensuite, seulement, le nouveau patron des Fennecs pourra se tourner vers le football.