Algérie, Egypte, Gabon ou Ghana pour la CAN 2017 ?

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Réuni au Caire, le comité exécutif de la CAF va désigner ce mercredi le pays hôte de la CAN 2017, qui sera chargé de remplacer la Libye, qui s'est désisté en août pour des raisons de sécurité. L'Algérie, le Gabon et le Ghana sont en lice alors que le plus grand flou entoure la candidature égyptienne.


L’Afrique va savoir. C’est ce mercredi 8 avril, au Caire, que le comité exécutif de la CAF va désigner qui de l’Algérie, de l’Egypte, du Ghana ou du Gabon va remplacer la Libye, pays hôte initial de la CAN 2017 qui s’est désisté en août 2014 pour raisons de sécurité. Si les médias algériens, gabonais et ghanéens annoncent logiquement que leur pays respectif tient la corde, l’issue du vote demeure incertaine.

Une chose est sûre cependant. L’Egypte part avec une longueur de retard. D’une part parce que son ministre des Sports a annoncé le retrait du pays des Pharaons de la course en faveur de l’Algérie en février, faisant basculer la candidature égyptienne dans le plus grand flou. D’autre part parce que l’Egypte est le moins bien loti des candidats en raison de la violence qui gangrène le pays aussi bien hors des stades qu’à l’intérieur.

L'Algérie attend depuis 1990

C’est justement la violence qui avait miné le dossier de l’Algérie, candidate malheureuse à l’organisation de la CAN 2019 en septembre dernier, soit un mois seulement après la mort tragique d’Albert Ebossé. Depuis, aucun nouveau drame n’a été à déplorer et l’Algérie part à nouveau avec toutes ses chances.

Avec le stade du 5 juillet d’Alger rénové, les stades de Baraki (Alger) et d’Oran actuellement en construction, et le stade d’Annaba, qui doit être rénové, le dossier algérien apparaît solide. Parmi les prétendants, l’Algérie est le pays qui fait face à la plus longue attente avant d’accueillir la deuxième CAN de son histoire après l’édition fructueuse de 1990.

L'Afrique centrale vise le triplé

Tous les autres pays ont déjà accueilli la CAN au XXIe siècle : l’Egypte en 2006, le Ghana en 2008 et le Gabon en 2012 (CAN co-organisée avec la Guinée Equatoriale). Si le Ghana compte s’appuyer sur les infrastructures de 2008, le Gabon devra quant à lui disposer de deux stades supplémentaires par rapport à 2012. “Le format change pour le Gabon qui va organiser, non pas une demie-can mais une CAN à 16“, reconnaît Pierre Alain Mounguengui, le président de la Fédération gabonaise.

Le cahier de charges de la CAF est connu, il nous faut 4 stades et 4 sites. Nous avons déjà Libreville et Franceville et nous aurons également Port-Gentil et Oyem“, promet le dirigeant. “Nous avons pris des dispositions pour qu'au moment opportun, ces stades soient livrés et nous jouerons effectivement sur ces stades-là.

Mais après une CAN 2015 organisée en Guinée Equatoriale et avant une CAN 2019 qui aura lieu au Cameroun, l’Afrique centrale a-t-elle des chances d’organiser également la CAN 2017 ? Un faux problème selon Pierre Alain Mounguengui. “En 30 éditions, avec seulement trois phases finales organisées, la zone Centre occupe la queue du classement par rapport à la zone Nord de l’un des concurrents qui l’a organisée à dix reprises“, tacle le Gabonais. Un argumentaire suffisant pour convaincre les membres du comité exécutif de la CAF ? Réponse ce mercredi.

Algérie, Egypte, Gabon ou Ghana pour la CAN 2017 ?

Romain Lantheaume

Je suis tombé amoureux du foot africain avec Didier Drogba, puis j’ai découvert Afrik-Foot en 2013. Depuis, nous ne nous sommes plus lâchés !