En se faisant porter pâle pour le déplacement au Cameroun (0-2) avec l’Algérie, Faouzi Ghoulam avait déclenché une petite polémique en octobre dernier, la Fédération algérienne (FAF) doutant notamment des dires du joueur de Naples, avant de finalement confirmer sa version. Dans les colonnes de la Gazzetta dello sport, le latéral gauche n’a pas caché que cette polémique l’a affecté.
“Personne ne peut nier qu’il existe deux catégories de personnes en Algérie : celles qui reconnaissent votre travail et celles qui cherchent à brouiller votre image. J’ai lu que j’aurais simulé ma maladie et que je me serais soi-disant injecté le virus de la grippe. Comment puis-je tolérer ces choses ? C’est de la méchanceté gratuite“, a déploré l’ancien Stéphanois.
“J’ai compris qu’il y avait des gens qui souhaitaient ma maladie et cela m’a vraiment touché, surtout parce que ma blessure est survenue peu de temps après (il n’a plus joué depuis novembre, ndlr). Après cette période difficile, j’ai reçu des menaces, pourtant certaines personnes oublient que pour l’équipe nationale j’ai joué même avec des problèmes physiques. De ma part, il n’y a jamais eu de manque de disponibilité et d’engagement“, a conclu le Fennec, très affecté.