Dans des propos relayés par la presse locale, Hafid Belaïli, père et manager du talentueux footballeur algérien Youssef Belaïli, brise le silence. Alors que son fils actuellement sans club suscite l'intérêt de plusieurs écuries, le choix de sa prochaine destination devrait être connu dans les prochains jours.
Ankaraspor en Turquie a récemment formulé une offre pour s'attacher les services du joueur de 31 ans. En réponse, Hafid Belaïli et son fils ont effectué une contre-proposition et accordé un délai au club turc pour y répondre. Outre l'offre turque, une autre option intéressante se profile à l'horizon. Le club Al-Sharjah aux Émirats arabes Unis a également exprimé son désir d'accueillir Belaïli. Un accord à 100 % a été conclu avec ce club, faisant de lui une alternative envisageable si l'option turque n'aboutit pas. D'après son paternel, la seule préoccupation de Youssef à l'heure actuelle est de revenir en équipe nationale pour disputer la CAN. Il serait d'ailleurs en contact régulier avec le sélectionneur Djamel Belmadi.
Hafid Belaili, père et manager de Youssef Belaili 📞 :
📌 Cette semaine, nous déciderons de l'équipe pour laquelle Youssef jouera la saison prochaine.
📌 Ankara Spor en Turquie nous a fait une offre hier, nous avons présenté nos exigences et lui avons donné un délai pour… pic.twitter.com/vBCuSYdtdO— TarikKoora (@tarikkoora_) August 7, 2023
Un retour au pays ?
Néanmoins, l'attrait de Youssef Belaïli va bien au-delà des frontières turques et émiraties. Plusieurs clubs algériens, dont le CR Belouizdad et le MC Alger, ainsi que les écuries marocaines du Raja et du Wydad Casablanca, sont également dans la course pour recruter le natif d'Oran, mais le Maghreb ne semble pas avoir sa priorité. Sa cote de popularité est indéniable, mais aucune négociations n'a encore abouti. Un aspect crucial de ces négociations porte sur le salaire exigé. Son père, Hafid Belaïli, tient à préciser que les rumeurs faisant état d'une demande démesurée en échange de sa signature sont totalement infondées. Selon lui, Youssef mérite amplement une rémunération à la hauteur de ses performances et de sa renommée. Il rappelle que, lorsqu'il évoluait au Qatar, son fils touchait un salaire de 7 milliards de dinars par mois.