Alors que Rayan Cherki et Maghnes Akliouche tardent à officialiser leur choix de sélection, Haris Belkebla a pris la parole pour mettre les choses au clair. Lors d’un live TikTok avec Yacine Ferguson, le milieu de terrain d’Angers a exprimé une position ferme sur la question, appelant les deux joueurs à prendre une décision sans hésitation.
Depuis plusieurs années, la Fédération algérienne de football (FAF) mène une campagne active pour convaincre certains talents binationaux d’opter pour les Fennecs. Parmi eux, Rayan Cherki (Olympique Lyonnais) et Magnes Akliouche (AS Monaco) font partie des priorités. Pourtant, malgré les multiples approches, les deux jeunes talents, présents en équipe de France Espoirs durant ce mois de mars, n’ont toujours pas donné de réponse définitive.
“Il ne faut pas courir après les joueurs”
Face à cette attente prolongée, Belkebla a exprimé son agacement :
« Chaque joueur a ses raisons. Il ne devrait pas y avoir d’hésitation. Les choix par défaut, ça me dérange. Après, tu ne peux pas être dans la tête des gens. Je préfère quelqu’un qui choisit directement sa sélection. Il ne faut pas courir après les joueurs. »
Pour le milieu du SCO Angers, un joueur qui choisit l’Algérie doit le faire par conviction et non par opportunisme.
Un appel à l’engagement sincère
Belkebla insiste sur l’importance d’un engagement total envers la sélection algérienne :
« Si un joueur veut venir, il est le bienvenu. Mais si les joueurs font attendre la sélection, je trouve ça un peu limite de dire ‘attendez-moi’ et de se faire attendre. »
Ces déclarations traduisent l’état d’esprit au sein du vestiaire des Fennecs : privilégier les joueurs motivés, prêts à s’investir immédiatement, plutôt que ceux qui tergiversent dans l’espoir d’une convocation avec l’équipe de France.
Cherki et Akliouche vont-ils enfin trancher ?
À ce jour, aucun des deux joueurs n’a officiellement pris position. Malgré les appels du pied de la FAF et l’impatience des supporters, Cherki et Akliouche semblent temporiser leur décision.
Une situation qui rappelle un peu celle de Nabil Fekir ou encore d’Houssem Aouar sur la dernière décennie. Les deux joueurs formés à Lyon avaient longtemps temporisé avant de faire leur choix international, suscitant l’agacement au pays. Si Fekir avait finalement opté pour la France en 2015, entre autres sur l’insistance de son président Jean-Michel Aulas, Aouar est international algérien depuis désormais deux ans.
Avec la CAN 2025 et la Coupe du monde 2026 en ligne de mire, leur réponse ne pourra plus tarder. Mais après la sortie de Belkebla, le message est clair : les Fennecs n’attendront pas indéfiniment et tourneront bientôt la page.