Algérie : le sélectionneur du Maroc U17 admet des provocations, mais…

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Près de deux semaines après la finale de la CAN U17, perdue en terre algérienne contre le Sénégal (2-1), Saïd Chiba, le sélectionneur de l’équipe du Maroc des moins de 17 ans a commenté l’accueil réservé à ses Lionceaux.

Arrivés au dernier instant à Constantine, en Algérie, la veille du coup d’envoi de la compétition, les Lionceaux de l’Atlas se sont vus dresser le tapis rouge par leurs hôtes, dès leur descente de l’avion à l’aéroport Mohamed Boudiaf. Un chaleureux accueil qui contraste avec la brouille diplomatique entre les deux nations, laquelle aurait pu provoquer un nouveau forfait du Maroc, quelques mois après le désistement de l’équipe locale pour le CHAN 2022, pour le même motif.

« Il y a eu des provocations mais… »

Malgré cette ambiance fraternelle, le sélectionneur Saïd Chiba n’a pas échappé à certaines questions pièges de la part de la presse locale, alors qu’il passait en conférence de presse, lors du parcours des U17 jusqu’en finale. Un exercice que le technicien de 52 ans a réussi avec brio et dextérité. « Intimidation ? Il faut se préparer mentalement, comprendre que lorsque vous participez à une conférence de presse, vous dites ce que vous voulez dire, pas ce qu’un certain journaliste veut entendre. Il y a eu des provocations, mais il faut aussi reconnaître qu’il y a des personnes formidables en Algérie, des journalistes, des responsables et des organisateurs. Cependant, il y a des individus ayant un agenda qui cherchent des failles. Néanmoins, la communication avec eux est facile, il suffit d’éviter certains sujets », a expliqué l’intéressé dans des propos rapportés par Fennec Football.

Pour rappel, le Maroc a éliminé l’Algérie en quarts de finale de la CAN U17 2023, le 10 mai dernier, sur le score sans appel de 3-0. Une performance qui avait d’ailleurs été saluée par Arezki Remmane, le sélectionneur des petits Fennecs, au sortir de la rencontre.

Algérie : le sélectionneur du Maroc U17 admet des provocations, mais…

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.