Kherredine Zetchi, Charaffedine Amara et Dhjahid Zefizef, les trois derniers dirigeants à avoir occupé le plus haut sommet de la Fédération algérienne de football (FAF) avant l’actuel président Walid Sadi, se retrouvent dans le collimateur de la justice algérienne.
Dans un communiqué, le parquet d’Alger a annoncé lundi l’ouverture d’une enquête contre les trois ex-hommes forts du football algérien, ainsi qu’onze autres personnalités. On retrouve ainsi le secrétaire général de la FAF, Mounir Debichi, avec son prédécesseur immédiat Mohamed Saad, et le manager général de l’instance Amine Labdi. Trois sociétés ont en outre été épinglées.
De graves accusations
Les griefs formulés à leur encontre sont graves. En effet, les accusés doivent répondre des allégations d’abus de poste et de détournements de deniers publics, mais aussi de ruptures abusives de contrats. On pense au partenariat de longue date avec l’équipementier Adidas et à l’affaire du DZ Fan Store du fameux habilleur français New Man.
Pour rappel, Djahid Zefizef a démissionné à la mi-juillet 2023, suite à l’échec à se faire élire au sein du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) quelques jours plus tôt. Le Libyen Abdulhakim Alshelmani l’avait en effet largement devancé dans la Zone Afrique du Nord (38 voix à 15). Un revers ayant peut-être plombé les chances de désignation l’Algérie alors en lice pour organiser la CAN 2025, finalement attribuée au rival historique le Maroc.
À l’arrivée, c’est un désaveu de plus pour le sexagénaire, recalé il y a quelques semaines de l’Assemblée générale annuelle par le nouveau patron de la FAF, Walid Sadi.
