Le stade Nelson Mandela de Baraki, à Alger, ne devrait pas accueillir l’équipe d’Algérie en septembre.
En septembre prochain, l’équipe d’Algérie recevra la Guinée équatoriale pour son entrée en lice dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025. Théâtre des matches à domicile des Verts depuis deux ans, le stade Nelson Mandela de Baraki ne devrait pas être plébiscité cette fois. La Fédération algérienne (FAF) n’aurait en effet pas goûté au mauvais traitement de l’équipe par le public en marge de la défaite contre la Guinée (1-2), le 6 juin dernier, pour le compte de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Des sifflets avaient notamment retenti.
Un problème avec Blida
Cette situation ouvre la porte au stade du 5-Juillet-1952, basé dans l’ouest d’Alger. Mais, la tendance veut que la bande à Vladimir Petkovic s’illustre en dehors de la capitale. Soulevée après le dernier rassemblement, cette idée a pris de l’ampleur à la FAF, à en croire les indiscrétions de Compétition. Selon la même source, les joueurs privilégieraient un retour à Blida, ex-forteresse imprenable abandonné après la nuit tragique du 29 mars 2022, et la défaite en barrages retour contre le Cameroun, qui a privé les champions d’Afrique 2019 de la Coupe du monde au Qatar.
Problème, le stade Mustapha Tchaker n’a pas obtenu l’homologation de la Confédération africaine de football (CAF) après la dernière inspection effectuée par l’instance. Compétition révèle en effet que l’arène ne dispose pas pour l’heure de vestiaires aux normes internationales, et que les travaux de rénovation prendront du temps.
Sont en balance désormais le stade du 19-Mai-1956 d’Annaba et le Complexe Olympique d’Oran. Si la décision finale devrait dépendre du sélectionneur, c’est le site d’Annaba qui serait en pole, renseigne le média algérien. Sauf revirement, la confirmation devrait intervenir dans les prochaines semaines.
