Nouveau sélectionneur de l’Algérie, Djamel Belmadi n’était pas forcément le premier choix de la Fédération (FAF) qui aurait préféré recruter un Mondialiste. Le technicien a adressé ses premiers mots au site de l’instance et répondu à ses détracteurs.
S’il a été nommé sélectionneur de l’Algérie jeudi, Djamel Belmadi n’était pas le choix numéro un de la Fédération (FAF). Le président de l’instance, Kheireddine Zetchi, souhaitait en effet absolument recruter un technicien mondialiste, comme il l’avait annoncé.
D’après le site DZfoot, le dirigeant a tenté jusqu’au bout d’attirer le Portugais Carlos Queiroz, tout juste arrivé en fin de contrat avec l’Iran, mais le coup de pression mis par le ministre des Sports, Mohamed Hattab, ne lui a pas permis d'avancer sur ce dossier compliqué. Déjà contacté par le passé, l’ancien sélectionneur de la Belgique et de la Côte d’Ivoire, Marc Wilmots, faisait quant à lui office de plan B, mais cette piste ne faisait pas l’unanimité en interne et Zetchi, pris par le temps, a donc décidé de solliciter Belmadi en urgence. Le technicien a lui-même confirmé indirectement cette information à l’occasion de sa première interview accordée au site de la FAF.
Belmadi confirme des contacts express
“Les contacts avec la FAF ? Cela remonte à deux jours quand Hakim Meddane (le manager général de la sélection, ndlr) m’a contacté pour me soumettre le projet de prendre la sélection. J’ai eu un premier contact avec lui avant de rencontrer le président où on a approfondi les discussions“, a expliqué l’ancien joueur de l’OM. Après un début de carrière couronné de succès au Qatar, Belmadi estime avoir les épaules assez larges pour diriger les Verts.
“J'avais besoin de fourbir mes armes“
“Est-ce que je suis prêt ? Si je ne le suis pas ou que je sentais qu’il y avait le moindre doute, je n’aurai jamais accepté de m’assoir à la table des négociations. Je pense que je suis bien armé pour accomplir cette mission. J’ai l’expérience qu’il faut, je suis quand même dans le coaching depuis 10 ans. Cela va forcément m’aider dans mes nouvelles fonctions“, a affirmé le technicien. “(Par le passé) Mon nom a été cité mais sans plus. Quelque part, cela m’arrangeait car j’avais besoin de fourbir mes armes et de faire mes preuves avant d’endosser une telle responsabilité.”
Fier de sa nomination, le natif de Champigny-sur-Marne est conscient de l’ampleur de la tâche qui l’attend pour relancer des Fennecs sur la mauvaise pente. “Ce que je sais, c’est que la mission d’entraîner la sélection algérienne n’est pas facile. Il nous faut beaucoup de travail pour redresser la barre. Je suis animé d’une envie de relever ce défi. Et puis rien n’est insurmontable, il suffit d’y croire et d’y travailler avec l’aide et la contribution de tout le monde“, a conclu l’ancien sélectionneur du Qatar qui fera ses débuts le mois prochain face à la Gambie dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2019.