La trentaine passée, de nombreux footballeurs professionnels décident de mettre fin à leurs tribulations pour revenir jouer dans leur pays d'origine, là où tout a commencé. C'est le chemin qu'à décidé de prendre ce vainqueur de la CAN 2019 avec les Fennecs…
Capé à 32 reprises (2 buts) depuis 2018 avec l'équipe nationale algérienne, Djamel Benlamri, longiligne défenseur central de 33 ans, a choisi de rentrer au pays pour continuer à harceler les porteurs de balles adverses, faire parler son physique et son jeu de tête. Ayant franchi un palier lors de son passage Al-Shabab (Arabie Saoudite) entre 2016 et 2020, c'est-à-dire à une époque où la Saudi Pro League n'était pas aussi médiatique qu'aujourd'hui, l'ancien pensionnaire de la JS Kabylie n'aura pas vraiment crevé l'écran lors de ses dernières expériences à l'étranger.
Une saison 2020-2021 quasiment anonyme à l'Olympique Lyonnais (8 matchs, 1 but), un passage correct au Qatar SC (19 matchs, 3 buts) en 2021-2022, une tentative de rebond loupé à Al Khaleej, où il n'a disputé que 9 rencontres (Arabie Saoudite), un passage éclair au Wydad AC (Maroc) puis une ultime expérience à Al Wasl Dubaï, ponctué par 12 apparitions. À force de naviguer par monts et par vaux, Benlamri aura fini par perdre sa place en sélection. Après cet exercice 2022-2023 éprouvant où il aura donc connu pas moins de trois clubs, Benlamri, conscient que sa carrière est globalement en chute libre et l'âge avançant, a décidé de rentrer au pays. Le choix de la sagesse.
🚨OFFICIEL : Djamel Benlamri s’engage avec le MCA jusqu’en 2025 ✅ pic.twitter.com/00rwjMIUjF
— Algérie Football Média 🇩🇿 (@DZFOOTBALLDZ) July 20, 2023
Direction le MC Alger !
Au niveau professionnel, Djamel Benlamri a connu trois clubs en Algérie (NA Hussein Dey, JS Kabylie et l'ES Sétif), mais il n'avait jamais évolué au MC Alger. C'est désormais chose faite : le roc jouera cette saison en Vert et Rouge. En s'engageant pour deux saisons dans le club de sa ville de naissance, le guerrier algérien ne met pas les pieds n'importe où. Le MCA est une institution au pays : 7 titres de champion, 9 Coupes d'Algérie, une Ligue des champions de la CAF en 1976… Certes, le dernier titre de Ligue 1 remonte à 2010, et la plupart des trophées glanés par le club de la capitale algérienne ne datent pas d'hier. Mais la victoire fait partie de l'ADN de ce club populaire, qui sort par ailleurs d'une saison réussie (3ème sur 16 équipes en championnat). Certes, il n'y aura pas de joutes continentales à se mettre sous la dent. Mais Benlamri, fort de son expérience, pourra contribuer à renforcer la défense du MCA et aider l'équipe à poursuivre sa progression sur la scène nationale. Pour mieux revenir dans les petits papiers de Djamel Belmadi ?