Longtemps espéré, Marc Wilmots a finalement décliné la proposition de la Fédération algérienne pour le poste de sélectionneur. Le Belge se serait montré trop gourmand sur le plan financier…
Annoncé comme l’un des favoris pour le poste de sélectionneur de l’Algérie depuis plusieurs jours, Marc Wilmots n’entraînera pas les Fennecs. L’ancien sélectionneur de la Belgique a bien rencontré le président de la Fédération algérienne (FAF) Mohamed Raouraoua à Bruxelles mais les négociations ont échoué en raison de désaccords financiers, indique l'APS.
D’après La Gazette du Fennec, la FAF était pourtant prête à réaliser un bel effort en proposant un salaire de 80 000 euros par mois et une grosse prime en cas de qualification pour le Mondial 2018, mais l’ancien Bordelais réclamait davantage (on parle de 100 000 euros). Déterminée à ne pas faire de folie, l’instance ne pouvait pas aller plus loin. Pour rappel, l'ex-sélectionneur Christian Gourcuff ne touchait d’ailleurs qu’environ 60 000 euros par mois.
Wilmots précise
Apprécié pour avoir conduit la Belgique à la première place du classement FIFA ainsi qu’en quart de finale du Mondial 2014 et de l’Euro 2016 (une contre-performance qui lui coûtera son poste), Wilmots a de son côté démenti avoir abordé le volet financier avec la FAF.
“J'en ai assez de constater qu'on me résume sans cesse à un homme qui ne pense qu'à l'argent“, a-t-il affirmé à la RTBF, justifiant son refus par la volonté de vivre autre chose qu'une aventure avec une sélection nationale au terme d'un week-end de réflexion. “Peut-être dans 2-3 ans“, a-t-il glissé. Du coup, Rolland Courbis, également annoncé à Lorient après le limogeage de Sylvain Ripoll dimanche, et Alain Perrin, apparaissent comme les deux pistes les plus crédibles pour succéder à Milovan Rajevac.
