A la recherche d’un sélectionneur étranger, l’Algérie et la Zambie ne parviennent pour l’instant pas à leurs fins, par souci d'économie pour l'une, faute de moyens financiers suffisants pour l'autre.
En cette période de marasme économique, les temps sont durs pour tout le monde. Et les sélections africaines n’échappent pas à ce contexte, en particulier l’Algérie et la Zambie. En quête d’un sélectionneur étranger, les deux fédérations ne parviennent pas à dénicher la perle rare pour l’instant, faute de moyens financiers suffisants…
A la recherche d’un successeur à Christian Gourcuff, parti en avril, au poste de sélectionneur, la Fédération algérienne (FAF) espérait bien avancer ce dossier d’ici à la fin du ramadan, début juillet. Sauf que l’instance peine à creuser les différentes pistes, comme elle l’a fait savoir à l’issue d’un bureau fédéral. “Au jour d’aujourd’hui, aucun entraîneur n’a été recruté pour l’équipe nationale A. Les techniciens de très haut niveau sont excessivement chers“, a déploré la FAF, mardi.
“Les responsables de la Fédération prendront leur temps pour trouver l’entraîneur qui permettra à l’équipe nationale d’atteindre ses objectifs qui sont les suivants : au moins une place de demi-finaliste à la CAN 2017 et une qualification en Coupe du monde 2018. Le recrutement du futur sélectionneur national dépendra aussi du tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du monde 2018 prévue ce vendredi 24 juin au Caire“, ajoute l'instance, qui devrait néanmoins remplacer l’intérimaire Nabil Neghiz d’ici à la fin de l’été, avant le coup d’envoi de la phase de groupes des éliminatoires du Mondial 2018.
Le gouvernement zambien dit non
Si côté algérien, le problème vient sans doute davantage d'une volonté d'économiser que d'un réel manque de moyens, la Zambie, qui participera également à cette phase de qualification, se retrouve quant à elle confrontée à de vraies difficultés. Les Chipolopolo recherchent un sélectionneur étranger à la place de George Lwandamina, qui cumule avec ses fonctions en club. Mais le manque de fonds empêche d'avancer…
“L’équipe nationale est du ressort du gouvernement, ce qui inclut le sélectionneur. Malheureusement, le gouvernement nous a dit qu’il manque de moyens pour le recrutement de ce technicien. Nous sommes en quête d’un sélectionneur étranger et nous parlons à quelques techniciens. Nous espérons aussi que le gouvernement va réétudier notre requête“, a lancé Andrew Kamanga, le président de la Fédération zambienne, à la presse locale. Algérie, Zambie, même combat… même si les sommes en jeu sont probablement bien différentes !