Amical : La Tunisie a fini par céder

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La Tunisie s’est inclinée 2-0 face au Japon vendredi matin à Oita. Sans génie offensivement, les Aigles de Carthage ont longtemps résisté, à l’image d’un Aymen Abdennour impérial. Mais ils ont fini par baisser pavillon face à Okazaki (78e) et Honda (83e), concédant une défaite logique.


Fin de rencontre fatale à la Tunisie. Opposés au Japon à Oita, dans un Big Eye Stadium rempli et bruyant à l’occasion de la Kirin Challenge Cup, un tournoi amical, les Aigles de Carthage se sont inclinés 2-0 vendredi matin. Bien entrés dans la rencontre, ils avaient pourtant produit vingt premières minutes plutôt convaincantes. Disponible sur le front de l’attaque, Ahmed Akaichi récolte un corner. Sur celui-ci, sa reprise passe juste à côté (9e), la meilleure occasion tunisienne du match car, à partir de la 20e minute, le vent tourne.

Mieux en place, les Japonais prennent les choses en main. Mais les Samouraï manquent d’efficacité. Sur un corner, Moez Ben Cherifia est tout heureux de voir sa barre repousser une tête de Kawamata (22e). Même réussite face à Hasebe. Servi dans la surface après un une-deux, le capitaine nippon écrase trop sa frappe et facilite le travail du portier de l’Espérance de Tunis (32e). En seconde période, Kawamata ne cadre pas non plus sa reprise dans la surface (68e).

Abdennour comme un symbole

Malgré ces alertes, la défense tunisienne a longtemps tenu le choc. Excepté un carton jaune récolté au plus fort de la domination japonaise pour un tacle en retard sur Kiyotake (24e), Aymen Abdennour se montre intraitable. Le Monégasque réalise plusieurs interventions décisives (21e, 29e, 43e, 49e). Mais, comme un symbole, le roc monégasque finit par s’incliner, devancé par Okazaki, qui place une tête victorieuse au second poteau sur un centre d’Honda (78e). Le Milanais se transforme ensuite en buteur en poussant au fond des filets une frappe de Kagawa mal repoussée par Ben Cherifia (83e).

Coaching gagnant pour Vahid Halihodzic, l’ancien sélectionneur de l’Algérie, pour sa première sur le banc nippon : les deux buts sont 100% l’œuvre de joueurs entrés en jeu. Lui aussi sorti du banc, Usani, lancé en profondeur, a manqué de corser l’addition, trouvant le poteau de Ben Cherifia (90e).

Privés de Wahbi Khazri et de Yassine Chikhaoui, blessé lors de l’échauffement, les hommes de Georges Leekens ont pêché dans l’animation. Excepté une frappe d’Anis Ben Hatira captée par Gonda sans trop de difficulté après un débordement d’Ali Maâloul (55e), la Tunisie a peiné à exister offensivement si ce n’est sur quelques coups de pied arrêtés (35e, 52e). Les premières sélections de Mohamed Gouida et Mohamed Larbi n’y auront rien changé. Georges Leekens a encore du pain sur la planche avant de défier la Chine, lundi 31 mars.

 Les compositions de départ :

Tunisie : Ben Cherifia – Hannachi, Abdennour, Ben Youssef, Maâloul – Ragued (Cap.), Nater (H. Mathoulthi, 91e) – Ben Hatira (Gouida, 69e), Sassi (Larbi, 65e), Moncer – Akaichi (Khalifa, 65e)

Japon : Gonda – Sakai (Uchida, 85e), Yoshida, Makino, Fujiharu – Hasebe (Cap.), Yamaguchi (Konno,85e) , Kiyotake (Kagawa, 60e) – Nagai (Honda,60e) , Kawamata (Okazaki
,73e), Muto (Usani, 73e).

Amical : La Tunisie a fini par céder

Romain Lantheaume

Je suis tombé amoureux du foot africain avec Didier Drogba, puis j’ai découvert Afrik-Foot en 2013. Depuis, nous ne nous sommes plus lâchés !