Angers : comment Chetti a plongé le SCO dans la tourmente

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Le SCO d’Angers est interdit de recrutement pour les deux prochains mercatos. En cause, la signature d’Ilyes Chetti, arrivé au club l’été dernier en provenance de l’Espérance Tunis.

Gros coup dur pour le SCO d’Angers. La lanterne rouge de Ligue 1 vient d’être interdite de recrutement pour les deux prochains mercatos par la chambre des résolutions des litiges de la FIFA. Cette sanction fait suite à l'arrivée d’Ilyes Chetti en provenance de l’Espérance de Tunis l’été dernier. L'international algérien avait rompu son contrat pour rejoindre le club angevin. L’EST avait alors contesté la manœuvre du latéral gauche. Et le cador tunisien vient d’obtenir gain de cause. Le joueur de 28 ans a été condamné à payer 970 000 € au club tunisien et purgera une suspension de 4 mois. De son côté, le SCO ne pourra pas recruter ni cet été, ni l’hiver prochain et va devoir payer solidairement cette indemnité de 970 000 €.

Angers va faire appel de la décision devant le TAS

Au vu du faible rendement de Chetti (205 minutes jouées toutes compétitions confondues), qui avait fait le forcing pour rejoindre l'Anjou l'été dernier, Angers peut avoir des regrets. Sans compter que le Fennec se trouve déjà dans la tourmente depuis plusieurs semaines et a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles le 6 avril dernier. Lors de sa garde à vue, le joueur avait reconnu des attouchements sur une femme dans une boîte de nuit, à Angers. Abdel Bouhazama, alors entraîneur du SCO, avait été licencié par sa direction après une déclaration choquante devant ses joueurs : “Ce n'est pas méchant, on a déjà tous touché des filles”…

Après la sanction de la FIFA, Angers ne compte toutefois pas en rester là. Le club va interjeter l’appel devant le TAS (Tribunal Arbitral du Sport), comme il l’a expliqué dans son communiqué. “Le club, ne s’estimant pas responsable d’une résiliation du contrat antérieure à l’embauche du joueur Ilyes Chetti a décidé d’interjeter appel de cette décision devant le TAS”.

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Jason Filankembo