Adaptation pour réussie pour Samuel Eto'o, déjà auteur de deux buts sous ses nouvelles couleurs. L'attaquant camerounais réalise des débuts fracassants avec le club du Daguestan, où il s'impose déjà comme le leader.
En débarquant à l'Anzhi Makhachkala, Samuel Eto'o a surpris tout son monde. L'appel des pétro-dollars était cependant irrésistible et le buteur camerounais semblait parti pour couler une pré-retraite aussi douce que lucrative.
Mais le goleador a prouvé qu'il n'avait rien perdu de ses qualités en rejoignant la Russie. Deux matches et deux déjà deux réalisations pour le capitaine des Lions Indomptables, dont le dernier sur une passe décisive de Mbark Boussoufa, la cinquième de la saison pour le meneur de jeu marocain. Face au Volga Nijni Novgorod (2-1), pour ses débuts à domicile, Eto'o a d'ailleurs joué un rôle de leader. S'il n'est pas encore à son meilleur niveau, l'ancien Intériste, recruté pour 25 M€, s'est beaucoup investi. Sa manière de conseiller ses partenaires, de les pousser dans les moments clés, a probablement contribué au cours succès du club du Daguestan, désormais 4e à sept journées de la fin de la saison.
Deux matches, deux buts
Une première à domicile réussie donc, à en juger par l'accueil enthousiaste des fans de l'Anzhi. Si ces coéquipiers ne sont pas encore au niveau du Camerounais, Eto'o peut s'appuyer sur des joueurs d'expérience à l'image de Yuri Zhirkov (ex-Chelsea) ou de Roberto Carlos (ex-Real Madrid). Et il semble déjà ravi. “En Russie, j’ai joué surtout dans les stades de Moscou et de Kazan. Mais au Daguestan, c’est la première fois. Et je peux dire que j’ai été agréablement impressionné et surpris. Un nombre énorme de gens font tout pour que mon séjour à Makhachkala soit positif“, a-t-il expliqué lors de sa présentation.
Le racisme ne semble pas l'inquiéter: “Je pense que cela peut arriver en France, Italie ou Espagne. Les joueurs de football font souvent l'objet d'insultes racistes dans beaucoup de pays. Mais j'essaie de mon concentrer sur mon jeu pour réjouir les amateurs de football.” Pour le moment, c'est plutôt réussi. Dans une ambiance festive, le Stade Dinamo a résonné du nom de sa nouvelle idole: “Eto'o! Eto'o!”. Le Camerounais s'est fendu de multiples sourires en retour. Et c'est tout Makhachkala qui se prend à rêver