Argentine-Maroc : les révélations d’El Khannouss sur l’attente

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Le match entre l’Argentine et le Maroc, disputé mercredi au stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne à l'occasion de l'entrée en matière des deux sélections lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, a été marqué par une série d’incidents qui ont profondément perturbé le déroulement de la rencontre. L’affrontement, qui s’annonçait comme un événement sportif de grande envergure, s’est transformé en un véritable chaos après une interruption de près de deux heures.

Grâce à un doublé de Soufiane Rahimi (45e+2, 49e), les Lionceaux de l'Atlas pensaient avoir creusé l'écart et se diriger vers un premier succès salvateur en toute tranquillité. Mais c'était avant que Giuliano Simeone (68e) ne réduise l'écart en faveur de l'Albicesleste, et surtout que Cristian Medina ne fasse trembler les filets lors de cette fatidique 105e minute, ce qui a provoqué une réaction violente de la part d'une poignée de supporters marocains, qui ont jeté des projectiles sur le terrain et ont envahi la pelouse.

L’arbitre suédois Glenn Nyberg a alors décidé de suspendre le match pour permettre aux joueurs de regagner les vestiaires et de faire appel au VAR. Sauf que les 22 acteurs, comme l'ensemble des supporters et observateurs, pensaient dans un premier temps que le match était… arrêté ! Le retour sur le rectangle vert, après près de deux heures de confusion et d’interruption, n'a pas été de tout repos. Le VAR a finalement annulé le but argentin pour hors-jeu, et la rencontre a repris pour une poignée de minutes seulement avant de se clôturer sur le succès du Maroc, non sans contestations côté argentin…

“Des choses comme ça ne devraient pas arriver”

Après le coup de sifflet final – le véritable cette fois – Bilal El Khannouss a raconté cette attente interminable. « Déjà quinze minutes de temps additionnel, c'était vraiment incroyable. On n'a pas senti que l'attente avait duré presque deux heures, mais c'était long. On nous disait qu'il fallait attendre que l'arbitre prenne une décision, que la police prenne une décision, qu'on allait arrêter le match puis le reprendre en regardant le VAR. On est restés calmes. On a souffert tous ensemble, mais au final, il y a les trois points à la clé, on est très contents », a réagi le milieu de terrain des Lionceaux dans des propos rapportés par L'Equipe.

A l'image de son capitaine Achraf Hakimi, la pépite du KRC Genk (20 ans), annoncé dernièrement du côté de l'Olympique de Marseille, a également regretté l’attitude des supporters qui sont entrés sur le terrain, affirmant : « Des choses comme ça ne devraient pas arriver normalement. » Ce match, qui a mis en lumière des problèmes d’organisation et de sécurité, n'a pas fini de faire parler de lui…

Argentine-Maroc : les révélations d’El Khannouss sur l’attente

Anthony Olivier

Explorateur et gratte-plume du football africain, j'aime brosser le portrait des nouvelles pépites du continent.