Aperçu en discothèque à 3h30 du matin samedi alors que le couvre-feu des joueurs de Benfica s’achève à 23h, Adel Taarabt s’expose à une sanction de la part de son club. Tandis que le Marocain n’a toujours pas disputé la moindre minute en match officiel, un départ en janvier serait même déjà envisagé.
Aucun match, pas la moindre minute jouée, ni une seule apparition dans le groupe. Si la feuille de stats d’Adel Taarabt au Benfica reste désespérément vide depuis son arrivée cet été, le Marocain compte déjà une polémique à son actif. Fidèle à sa réputation forgée au RC Lens puis entretenue en sélection ou à QPR, où ses passes d’armes avec Harry Redknapp ont fait les choux gras des tabloïds, le milieu offensif de 26 ans a encore flirté avec la ligne rouge.
Longtemps écarté du groupe en raison de ses éternels problèmes de poids, le Marocain fait désormais la une de la presse people. Samedi, il aurait été aperçu à 3h30 du matin en boîte de nuit, dépassant allègrement le couvre-feu de 23h imposé aux Lisboètes les veilles de match. Un écart de conduite qui ne serait pas le premier depuis son arrivée au Portugal selon le Correio da Manhã, qui ne précise pas la nature de ses autres frasques.
“Le talent seul ne suffit pas“
Intransigeant avec la discipline, Benfica a décidé de renvoyer Taarabt chez lui lorsqu’il s’est présenté pour l’entraînement de dimanche. Pire encore, Luis Filipe Vieira, le président des Aigles, étudie déjà l’hypothèse d’un départ en janvier. S’il ne va pas manquer de le sanctionner, le club souhaite rester discret sur la nature des mesures disciplinaires prises à son encontre afin de ne pas éroder un peu plus la valeur d’un joueur qui émarge tout de même à 2 millions d’euros par an. En attendant, le Marocain ne figure évidemment pas dans le groupe retenu par Rui Vitória pour défier l'Atlético Madrid mercredi en Ligue des champions.
“C’est vraiment un grand joueur, mais il doit travailler dur, se coucher tôt et en particulier ne pas boire. Le talent seul ne suffit pas“, avait déjà averti Vincenzo Morabito, son ancien agent. Une fois de plus, le bouillant Taarabt n’a eu que faire de ces conseils.
