Berkane-Constantine : le discours de Walid Sadi fait polémique au Maroc

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Berkane-Constantine : le discours de Walid Sadi fait polémique au Maroc
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Walid Sadi, le président de la Fédération algérienne de football (FAF) et ministre des Sports, fait jaser après son discours prononcé en prévision de la demi-finale aller de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) entre le club local du CS Constantine et le tout frais champion du Maroc, la RS Berkane.

Lundi soir, le patron du football algérien, Walid Sadi, est descendu dans la wilaya de Constantine où il a tenté de galvaniser l’équipe du CSC, qui se déplace au Maroc pour défier la RS Berkane, dimanche en demi-finale aller de la Coupe CAF.

Les Vert et Noir entendent en effet venger l’USM Alger, éliminée la saison dernière par les Orange et Noir sans jouer à cause de la suspension de la CAF sur fond de polémique autour du flocage par le maillot berkani de la carte du Maroc intégrant celle du Sahara Occidental.

Le discours de Sadi émeut au Maroc

« Vous êtes tenus de lever le drapeau national, pour le pays d'un million et demi de martyrs. J'ai le grand sentiment que l'équipe, l'entraîneur et les joueurs, ont une forte volonté et détermination. Leur foi est grande dans leurs énergies et leurs capacités », a harangué le dirigeant de 45 ans en marge d’un dîner organisé en l’honneur de l’équipe constantinoise, et marqué par la présence de plusieurs personnalités militaires et civiles.

Une allocution perçue par l’opinion marocaine comme celle d’un général avant le départ des troupes à la guerre. C’est le cas notamment du média Hibapress, ayant qualifié cela d’ « un ridicule », alors qu’il considère le laïus du quarantenaire comme « exagéré ». Ali Kettani a quant à lui ironisé sur l’hommage rendu aux 1,5 million de martyrs via son compte officiel X. Bref, de quoi faire monter la sauce avant le jour J. 

Berkane-Constantine : le discours de Walid Sadi fait polémique au Maroc

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.

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