L’étau se resserre autour du secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF), Véron Mosengo-Omba, déjà visé par une enquête de l’instance.
Rembobinage des faits. Le dirigeant aurait tenté de dissimuler un rapport compromettant faisant état de dysfonctionnements au sein de la CAF entre le 1er juillet 2023 et le 30 juin dernier. Après les révélations autour dudit rapport, l’instance panafricaine avait annoncé l’ouverture d’une enquête à l’encontre de Véron Mosengo-Omba, l’actuel numéro 2 de l’organisme, puisque c’est lui dont il s’agit. Depuis, la commission d’audit et de conformité de l’entité passe à la loupe, une à une, chacune des graves allégations ciblant le dirigeant suisso-congolais.
Suite aux interférences de ce dernier, ayant attaché une consultante externe à l’enquête, ladite commission a interpellé le président de la CAF, lequel a envoyé une mise en garde déguisée à son lieutenant. « Personne ne leur dira (à ladite commission, ndlr) comment faire leur travail. Ils sont indépendants », avait en effet martelé le milliardaire sud-africain en marge de la réunion du comité exécutif le 16 septembre.
Ces responsables de la CAF qui risquent aussi la suspension
Le patron du foot africain s’était tout de même gardé de trancher suite à la demande la commission de suspendre le chouchou de Gianni Infantino – selon certaines indiscrétions – jusqu’à la fin de son mandat qui arrive à échéance le 30 juin 2027. Ainsi, l’épée de Damoclès plane toujours au-dessus de Mosengo-Omba puisque la commission d’audit et de conformité a recommandé de le suspendre, comme rapporté par nos confrères de Sport News Africa. Mais il n’est pas le seul dans l’œil du cyclone.
En effet, selon la même source, deux hauts fonctionnaires de la CAF en plus de la consultante externe recrutée par les soins de Mosengo-Omba sont également sous le coup de sanctions. Il s’agit du vice-président de la commission d’audit, épinglé pour immixtion dans le dossier en vue de tirer d’affaire Mosemngo-Omba, et du directeur des Affaires Juridiques de la CAF. Les concernés restent suspendus au verdict du comité exécutif et de Motsepe, qui se serait bien passé d’un scandale à l’approche de la fin de son mandat.
