CAF : la mise au point de l’Algérie sur “l’échec” de Walid Sadi

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Pas présent parmi les élus à la vice-présidence du Comité exécutif de la CAF, l'Algérien Walid Sadi voit-il vraiment ses ambitions prendre un coup ?

Présent samedi à Accra (Ghana), Walid Sadi participait à sa première réunion du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) depuis son élection en mars dernier. En revanche, le boss de la Fédération algérienne de football (FAF) n'a pas été choisi par le président Patrice Motsepe parmi les cinq vice-présidents nommés, à l'inverse notamment de son homologue marocain Faouzi Lekjaa, ce qui a forcément généré quelques rumeurs et polémiques.

Élu au Comex de la CAF lors de la 14ᵉ Assemblée générale extraordinaire à Charm el-Cheikh, Walid Sadi avait marqué un retour important pour l’Algérie dans les hautes sphères du football africain, après huit années d'absence. Seul candidat éligible pour la zone Nord après le retrait du Tunisien Hussein Jenayeh, il avait été élu par acclamation. Ce premier succès s'inscrivait dans une logique de reconstruction méthodique de l'influence algérienne au sein des instances.

Walid Sadi ne postulait pas ?

Pour certains observateurs, son absence parmi les nouveaux vice-présidents a donc pu surprendre. Mais, côté algérien, la mise au point est claire : il n'y a aucun échec. En effet, avoir le statut de vice-président au sein de l'instance panafricaine n’aurait jamais été dans ses objectifs, selon La Gazette du Fennec. Approché en amont pour sonder sa candidature, Walid Sadi aurait décliné, estimant que ses responsabilités actuelles – président de la FAF, ministre des Sports algérien et patron de l’UNAF, l'union régionale d'Afrique du Nord de football – lui laissaient peu de marge pour cumuler davantage de fonctions.

Aucun revers a priori donc pour l’Algérie, mais plutôt une stratégie assumée : asseoir d'abord sa présence, renforcer ses réseaux au sein du Comex, avant de viser des postes de plus grande envergure. Une approche pragmatique qui montre que petit à petit, la FAF entend faire son nid. Et tend à avancer pas à pas, sans brûler les étapes.

CAF : la mise au point de l’Algérie sur “l’échec” de Walid Sadi

Hicham Bennis

Couteau suisse adepte du sport africain. De la TV chez L'Équipe, et beaucoup de presse écrite chez Befoot, Libé, La Depêche du Midi...