Deux stades de la CAN 2021 au Cameroun ne répondent déjà plus aux normes de la Confédération africaine de football (CAF). C'est ce qui ressort de la liste des stades homologués dévoilée par l'instance pour la cinquième journée des éliminatoires de la CAN 2023.
Les stades d’Olembe et Omnisport Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, qui avaient abrité respectivement la finale de la CAN 2021 le 6 février 2022 et le dernier match des Lions Indomptables, lors de la troisième journée des éliminatoires pour la CAN 2023 contre la Namibie (1-1) le 24 mars dernier, ont été écartés par la CAF. Pour cause, les deux enceintes ne répondent plus aux normes fixées par l’instance. Selon le média Camfoot, elles se trouveraient « encore en chantier ».
Zéro pointé pour Yaoundé
Ce sont les stades de la Réunification et de Japoma, à Douala, et celui de Roumdé Adjia à Garoua qui ont été retenus pour abriter les rencontres de la cinquième journée des qualifications. À noter que le stade de Japoma accueillera la rencontre entre l’Ouganda et l’Algérie le 18 juin prochain. Les Cranes ne disposant pas non plus d’enceintes conformes aux normes de la CAF. Un petit camouflet pour la capitale Yaoundé qui sera sevrée de rencontres pendant la prochaine trêve internationale de la FIFA. Les Lions Indomptables affronteront quant à le Mexique aux Etats-Unis et éventuellement l'Ouganda, peut-être à Japoma.
🦁🇨🇲 Seuls 3 stades camerounais ont été pré-approuvés par la CAF pour la journée 5 des éliminatoires de la CAN 2023: (Cameroun exempté vs Kenya)
🏟️ Stade de la Réunification de Douala ✅
🏟️ Stade de Japoma ✅
🏟️ Stade Roumde Adjia de Garoua ✅Les stades de Yaoundé n’ont… pic.twitter.com/Uu9LCCFiPl
— La Tanière²³⁷ 🦁 (@lataniere237) May 19, 2023
Pour mémoire, Olembe avait été témoin d’une bousculade dramatique provoquant la mort de huit personnes et faisant une trentaine de blessés, le 24 janvier 2022, en marge du huitième de finale de la CAN 2021 opposant le Cameroun aux Comores (2-1). Le ministre des Sports avait expliqué ce funeste incident par l’ouverture « imprudente » d'une porte par les forces de sécurité « face à une marée humaine ».