Limogé en décembre de son poste de sélectionneur du Cameroun, Hugo Broos n’a pas totalement perdu espoir de poursuivre dans ses fonctions. Plus surprenant encore, le président du comité de normalisation de la Fédération camerounaise, Dieudonné Happi, n’a pas complètement fermé la porte au Belge.
Hugo Broos n’a pas encore rendu les armes ! Limogé en décembre dernier à deux mois de la fin de son contrat, le Belge conserve tout de même un petit espoir de continuer au poste de sélectionneur du Cameroun. “Hugo Broos toujours sélectionneur ? Oui et non ! Le Comité de normalisation a demandé ma démission. Mais le ministère des Sports ne veut pas que je parte. C’est une situation un peu rigolote parce que vous avez d’un côté la fédération qui dit une chose et de l’autre côté, le ministère qui dit autre chose“, a raconté le vainqueur de la CAN 2017 sur le plateau de l’émission Talents d’Afrique. “J’ai envie de continuer, mais ce sera difficile.”
De son côté, le président du comité de normalisation de la Fédération camerounaise, Dieudonné Happi, a surpris en ne fermant pas totalement la porte au technicien. “Nous allons probablement discuter ensemble et on verra s’il y a des arguments qui favorisent la reconduction de son contrat ou une cessation définitive“, a glissé le dirigeant au cours de la même émission. “Il y a trois parties concernées par cette situation : monsieur Hugo Broos, le gouvernement camerounais et la Fécafoot. La Fécafoot a donné sa position. Le ministre des sports n’est pas d’accord pour l’instant, il n’a pas donné son avis. Mais la Fécafoot a donné son avis à savoir le non renouvellement du contrat.”
Même s’il se verrait bien continuer, Broos, qui avait fustigé le manque de professionnalisme de son employeur en mars 2017, n’entend faire aucune concession. “Tout ce qui m’est reproché, je dirais qu’ils ont raison dans un sens car je n’ai pas réussi à qualifier le Cameroun pour la Coupe du monde. Là, ils ont raison. Mais d’un autre côté, ils n’ont pas raison, on me demande de résider à Yaoundé. Pourtant moi je suis en Europe pour superviser les joueurs qui évoluent en Europe. Je leur ai dit si vous voulez que je reste à Yaoundé et que vous payez le billet d’avion aller-retour chaque week-end, pas de souci, pas de problème. Mais ça va nous coûter cher. C’est juste pas possible“, a conclu l’ancien coach de la JS Kabylie. Visiblement, les deux parties ne sont toujours pas sur la même longueur d’ondes…