Le duel pour la présidence de la Fédération camerounaise (Fecafoot) se jouera entre Tombi A Roko et Robert Atah lors de l’assemblée générale élective le 28 septembre. Parmi les six candidats en lice, les deux hommes sont les seuls qui ont vu leur dossier validé par la commission électorale, mercredi. Les autres postulants, dont Joseph-Antoine Bell qui avait tenté le bras de fer, sont encore recalés.
Réunie mercredi, la commission électorale du comité de normalisation de la Fédération camerounaise (Fecafoot) a tranché. Sur les six candidats encore en lice pour la présidence de l’instance, dont les élections auront lieu le 28 septembre, seuls deux ont vu leur dossier validé : Tombi A Roko, secrétaire général du comité de normalisation actuellement en congés administratifs, et Robert Atah, le directeur technique national numéro trois. Il s'agit donc du même duo qu’en février dernier lorsque les élections avaient été reportées pour la deuxième fois (voir encadré).
Une élection sans cesse reportée 25 Février 2015 29 Novembre 2014 |
Comme en novembre 2014, lors du premier report des élections, les candidatures de Brigitte Mebdande et Robert Penne ont été recalées. Même sanction pour la nouvelle postulante, Céline Eko Mendomo. Toutes ces candidatures ont été refusées par manque de parrainages et/ou non-paiement de la caution exigée. Alors qu’il avait tenté un coup de poker en refusant de déposer un nouveau dossier, estimant n’avoir rien à apporter de nouveau par rapport à celui de novembre 2014, Joseph Antoine Bell a perdu son pari puisque sa candidature n’a même pas fait l’objet d’un examen. “En dépit d’une étude bienveillante de votre cas, nous constatons que vous n’avez pas déposé de dossier de candidature dans le cadre du processus électoral en cours“, lui a rétorqué la Fecafoot.
Sentant le coup venir, Jules Frédéric Nyongha avait pour sa part annoncé son désistement dès mardi. “Le contexte actuel, marqué de règlements de compte, de manipulations et d’instrumentalisation, de tricheries et d’impostures, de corruption et trafics d’influence, d’un esprit de partage de gâteau ou de butin, éloigne de fait toute entreprise tendant à remettre notre sport roi sur les rails“, dénonce l’ancien sélectionneur dans un communiqué.
“Pire, nous sommes à ce jour suspendus à des décisions tant du tribunal arbitral du sport (TAS) que de la chambre de conciliation et d’arbitrage du comité national olympique qui mettraient entre parenthèses les deux années d’atermoiements que nous venons de passer“, souligne-t-il. Une façon de rappeler que le comité de normalisation marche sur des œufs. En cas de nouvelle interruption du processus électoral par le TAS et d’énième report du scrutin, la FIFA a déjà menacé le Cameroun de suspension. Une sanction qui marquerait un retour à la case départ au terme de 27 mois passés sous l’égide du comité de normalisation.