«C’est un très mauvais message pour les gens du Cameroun. (…) Je pense qu’il n’a rien appris du temps où il était dans le football professionnel.» Après avoir comparé la demi-finale qui attend son pays ce jeudi contre l’Egypte à une « guerre», le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o, a été sérieusement recadré par le sélectionneur des Pharaons, Carlos Queiroz. L’ancien buteur du FC Barcelone a ensuite essayé de calmer le jeu en réponse aux propos acerbes du technicien.
«Il n’était pas question d’offenser une nation. C’est un discours que j’ai tenu dans le seul but de galvaniser les nôtres», a plaidé le meilleur buteur de l’histoire des Lions Indomptables mercredi en conférence de presse. «Nous voulons aller le plus loin possible dans cette CAN et nous sommes à un pas de la finale. Mon message visait à faire comprendre à mes jeunes frères qu’ils n’ont pas droit à l’erreur.»
De son côté, Queiroz a également tempéré en assurant qu’il n’y a «aucun problème avec Eto’o qui a apporté beaucoup au Cameroun et à l’Afrique» et qu’il «s’excuse s’il y a eu des erreurs d’interprétation.»