Malgré la dernière contre-attaque de Samuel Eto’o face aux « personnes et médias propageant de fausses rumeurs à son encontre », dixit ses avocats Vey & associés, le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) voit présenter à son encontre de nouvelles preuves de corruption présumée.
Dans un 9e article consacré aux manipulations des matchs de championnats nationaux imputées à sa tête de turc favorite, Samuel Eto’o, le site Camfoot a présenté lundi de nouvelles « preuves », outre le fameux enregistrement audio paru sur la Toile en juillet dernier, et dont il dit d’ailleurs confirmer « l’authenticité », au terme d’une « enquête » menée par ses soins. La publication camerounaise relève ainsi qu’un gardien du club de Victoria United – principal bénéficiaire du supposé complot entre son président Valentine Nkwain et Eto’o – aurait confirmé que le club allait monter « parce qu’il truquait le matchs ».
La Fecafoot de Eto’o truque bien les matchs des championnats pro via @camfootcom https://t.co/TmClkiXfN2
— Camfoot (@CamfootCom) October 2, 2023
Les « curiosités » à charge contre Eto’o
La même source pointe ensuite du doigt la coïncidence des deux années de mandat d’Eto’o avec la montée du club en Elite One (première division camerounaise), le même qui végétait en Elite Two (seconde division) depuis une vingtaine d’années. Une ascension rendue possible par les quatre victoires de l’écurie sur tapis vert, comme expliqué par Camfoot, et sans quoi celle-ci aurait terminé 7e d’Elite Two avec 34 points contre les 46 obtenues la saison dernière. Autre supposée preuve, la désignation de trois mêmes arbitres sur 39 pour diriger 13 des 24 rencontres de Victoria United la saison écoulée.
Une somme de « curiosités » jusque-là balayées d’un revers de main par le clan Eto’o et la Fécafoot qui entend confirmer en l’occurrence l’ex-buteur des Lions Indomptables en tant que président lors de la prochaine assemblée générale le 10 octobre prochain.