Samuel Eto’o fait à nouveau parler de lui au pays. Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) s’est signalé en imposant une obligation inattendue aux entraineurs.
À l’orée de la saison 2024-2025, la Fecafoot a mis en place une batterie de règles à même de valoriser les championnats locaux, parmi lesquelles l’obligation d’organiser des Assemblées générales par exemple. Mais celle qui fait grand bruit concerne le code vestimentaire décrit dans la charte marketing. En effet, ce dernier impose aux entraineurs le port systématique de veste et d’équipements officiels à l’effigie de leurs clubs respectifs. Les assistants et les autres membres des staffs techniques sont également tenus d’arborer les équipements de leurs employeurs. Cette mesure vise à améliorer l'image de marque du championnat.
Eto’o siffle la fin des dérapages vestimentaires
Il s’agit probablement d’une première dans l’histoire des ligues camerounaises, sachant que jusqu’alors les techniciens étaient libres de venir habillés comme bon leur semble les jours de match. Néanmoins, cette décision trouve un écho favorable auprès des supporters, qui épinglent des dérapages vestimentaires notoires de la part des coaches.
En effet, il n’est pas anodin d’apercevoir ces derniers sur le banc de touche avec des maillots des clubs européens, ou étrenner des looks aussi incohérents qu’hilarants, comme souligné par un supporter du club de Canon de Yaoundé cité par Camfoot, et qui en a profité pour poser la réflexion sur l’adoption des tenues traditionnelles.
Les encadreurs coupables d’entorse au nouveau règlement seront soumis à des sanctions financières, rapporte la même source. Cette nouvelle décision d’Eto’o aura droit à son lot de plémiques sans doute. Mais en attendant, la prochaine rentrée footballistique pourrait prendre l’allure de bal costumé au Cameroun.