Alors qu'il se trouve au centre de toutes les critiques, Samuel Eto'o vient de s'offrir un bol d'air frais inespéré en recevant un prix en Italie.
L'ancien buteur camerounais a en effet été désigné comme lauréat de la 28ᵉ édition du prix international Fair Play Menarini. Une belle récompense décernée par les membres du conseil d'administration de la Fondation Fair Play Menarini qui lui remettront sa récompense le 4 juillet.
Un prix italien donc et obtenu grâce à ses nombreux exploits sportifs, son apport en dehors des terrains au développement du football et à la lutte contre le racisme, et sans doute aussi grâce à son passage remarqué à l'Inter Milan (53 buts en 102 matchs entre 2009-2011). Le Lion Indomptable s'était adjugé en 2010 la Ligue des champions, la Serie A, la Coupe du Monde des Clubs, la Supercoupe d'Italie et la Coupe d'Italie (qu'il a aussi remporté en 2011). Son come-back à la Sampdoria en 2015 (18 matchs, 2 buts) n'avait pas été aussi concluant mais c'est son passage à Milan qui reste dans les esprits.
Samuel Eto'o parmi les lauréats du 28e Fair Play Menarini International Award.
*Toujours en première ligne dans la lutte contre le racisme dans le football, Samuel Eto'o incarne pleinement les valeurs d'éthique, de loyauté et de respect… pic.twitter.com/wfajz5raJf
— The Cameroonian 🇨🇲 (@TheCameroonianZ) June 21, 2024
Un timing qui tombe à pic
Depuis 2021, la légende du football camerounais occupe la fonction de président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Un rôle qui n'est pas de tout repos pour l'ancien attaquant du Barça, qui enchaîne les polémiques depuis sa prise de fonction et a fortiori en ce moment… Après sa dispute très médiatisée avec Marc Brys, et de nombreux mois d'échanges de coups avec le ministère des Sports au sujet du choix du sélectionneur puis du staff l'entourant, Eto'o continue de faire parler de lui.
La dernière polémique en date ? L'ex-buteur a été pris en grippe par la presse à cause de la non-délivrance de certificat international de transfert au jeune défenseur Rony Mimb Baheng (19 ans), avant de faire face à la grève d'arbitres régionaux pour cause de rémunérations impayées. Les officiels réclamaient deux ans de salaires et de primes impayés ce qui équivaut à une somme de 10 millions de FCFA, soit très précisément 15 246 euros. Un montant que la Fecafoot, qui ne gère pas directement le football régional et qui a assuré qu'elle ignorait le problème, a consenti à leur délivrer pour sortir de la crise.