Le gardien international camerounais André Onana s’est illustré à travers une publication qui fait jaser.
Lundi soir, André Onana était d’humeur sarcastique sur ses réseaux sociaux. Via sa Story Snapchat, le gardien de Manchester United et de l’équipe du Cameroun (42 sélections) a publié une vidéo parodique contre la « secte églizienne de Tsinga » et son « chef ». Ladite « secte », qui se passe d’identification, est assimilée par le gardien de 28 ans à un « laboratoire de fake news » dont il en serait la victime aux côtés de son partenaire chez les Lions Indomptables, Vincent Aboubakar.
Le portier est ainsi présenté ironiquement comme dépendant à l'odontol (alcool camerounais, ndlr), tandis que les buts d'Aboubakar seraient de simples hologrammes crées par une IA dans des laboratoires secrets !
Onana repris de volée
Même s'il n'est pas cité, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o, peut très clairement se sentir visé par cette parodie. L’ex-gardien de l'Inter ferait ainsi écho aux précédentes déclarations peu avantageuses de son sélectionneur, Marc Brys, envers le dirigeant, au détour de son interview au vitriol accordé à La Dernière Heure à la mi-août. « Il (Eto’o) a une équipe de réseaux sociaux autour de lui. Mais 80 % des infos qu’ils annoncent sont erronées. C’est de la pure fiction, mais les gens le croient », avait affirmé le technicien en froid avec l’ex-buteur.
Sur X, cette publication passe mal chez les supporters camerounais. Ces derniers l’épinglent en effet comme une sortie de route, estimant que le natif de Nkol Ngok devrait soigner davantage dû soigner sa com. Certains internautes sont plus virulents, taxant le joueur formé à… l’Académie Eto’o d’ingratitude. En effet, il lui est notamment rappelé les nombreux passe-droits dont il a notoirement bénéficié de la part du président de la Fecafoot à l’amorce de la CAN, alors qu’il avait repoussé à plusieurs reprises son arrivée en sélection. Ambiance.