Alors que la tension entre Marc Brys et la FECAFOOT menée par Samuel Eto'o ne faiblit pas, le sélectionneur des Lions Indomptables a tenu à clarifier sa position concernant l'imbroglio autour de la composition du banc de touche. Et cette fois, le Belge se montre conciliant !
Brys rappelle le règlement…
Au cours du triste nul concédé à l'Eswatini (0-0) dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 et dans des conditions loin d'être idoines, le technicien belge subissait un nouvel affront dans le conflit ouvert qui l'oppose à Samuel Eto'o. Son assistant, le Belgo-Congolais Joachim Mununga, était laissé en tribunes pour la cinquième fois, la Fecafoot restant sourde depuis de longs mois aux protestations de Brys sur le sujet. Ce qui l'avait poussé à réagir en boudant ouvertement le staff imposé par la Fédération.
Dans une déclaration relayée par Kamerfoot, le technicien belge a rappelé que, selon la FIFA, c’est bien l’entraîneur principal qui choisit les personnes autorisées à prendre place sur le banc :
“C’est un article du règlement de la FIFA, c’est le coach principal qui choisit qui s’assoit sur le banc. C’est limité à 11 personnes. C’est bon pour nous.”
… et tente l'apaisement
Néanmoins, le Flamand en a profité pour ouvrir la porte à un staff mixte, intégrant les membres souhaitées par l'instance, surtout au vu des onze personnes autorisées sur le bord du terrain.
“Ils peuvent aussi mettre leurs gens qui feront de leur mieux. Ils méritent ça. (…) Mais quand tu vois que ceux dont tu as besoin sur le plan tactique ne sont pas autorisés à être sur le banc… Ce n’est pas une excuse, mais c’est quelque chose qui avait besoin d’être dit.”
Cette fois, après avoir sous-entendu que le staff version Fecafoot est moins compétent, l'ancien entraîneur de Saint-Trond avale la couleuvre et fait publiquement un pas vers l'instance. Mais son effort sera-t-il pris en compte ?
Pour le bien des Lions Indomptables, on l'espère. Car cette guerre d'ego a beau divertir certains, elle dessert profondément le football camerounais. Toutefois, rien n'est moins sûr… car selon la liste des officiels du match communiquée à la FIFA, le sélectionneur avait déjà inclus les “nominés” de la Fédération, qui n'avait rien voulu entendre en décidant de réduire le staff à sept. Éliminant en premier lieu Joachim Mununga qui, on l'aura compris, est cher à Marc Brys.
Réponse dès ce mardi, à Douala face à la Libye !
