La prise de parole de l’ensemble des joueurs de l’équipe du Cameroun, avec le capitaine Vincent Aboubakar à leur tête, n’a pas été appréciée par une certaine partie de l’opinion.
À la veille du match important contre la Libye soldé mardi par une victoire 3-1 au Stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, pour la sixième journée des qualifications à la Coupe du monde 2026, les Lions Indomptables avaient pris position dans le conflit qui oppose le sélectionneur Marc Brys d’un côté à la Fédération camerounaise (Fecafoot) présidée par Samuel Eto’o, de l’autre.
Face caméra, Vincent Aboubakar avait lu un communiqué réitérant le « soutien indéfectible » des joueurs au technicien belge. Le tout, en implorant Samuel Eto’o de permettre au sélectionneur de pouvoir compter sur son adjoint Joachim Mununga, envoyé en tribunes les jours de matchs.
Un cri du cœur qui tombera finalement dans l’oreille d’un sourd. Car, le lieutenant de Brys avait encore été sorti de la feuille de match face aux Chevaliers de la Méditerranée.
Aboubakar hypocrite ?
À quelques heures de la rencontre, l’international Fabrice Olinga (19 capes, 1 but mais plus appelé avec les Lions Indomptables depuis octobre 2020) a indirectement critiqué ses compatriotes. Et plus spécialement un seul élément pour le coup non mentionné.
En effet, dans un post via Snapchat, l’attaquant de 28 ans, au chômage depuis juillet 2024 officiellement, a implicitement taxé son mouton noir désigné d’ « hypocrite ».
« Un vieux m'a dit un jour, celui qui écoute pendant des heures est plus puissant que celui qui parle pendant des heures. Quand l'un des plus grands hypocrites fait partie des leaders de l'équipe nationale… Allez Les Lions »
Des propos ayant tendance à pointer son ex-partenaire Aboubakar, avec lequel il a joué 8 matchs en sélection entre 2012 et 2017. De quoi remettre en cause la sincérité des uns et des autres dans la tanière.
À noter que Fabrice Olinga faisait partie des proches d’Eto’o. Si la relation entre les deux hommes s’est refroidie ces dernières années, cette sortie médiatique démontre à suffisance qu’Olinga reste dans le camp du quadruple Ballon d’Or africain.