Dans une publication postée sur son compte Twitter officiel ce samedi 24 juin 2023, le journaliste d'investigation Romain Molina a taclé Samuel Eto’o pour son rôle d’ambassadeur des paris sportifs en ligne, incompatible selon lui avec sa fonction de président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).
Molina allume Eto’o !
Dans son tweet, le célèbre journaliste a battu en brèche le post publicitaire de Samuel Eto’o pour le site de paris sportifs en ligne 1xBet dont il est officiellement l’égérie depuis mai. Un péché d’exhibitionnisme condamné par Molina, d’autant que ceci pourrait constituer une violation du Code éthique de la FIFA. « Pas sûr que ce soit réglementaire dans le code éthique de la FIFA », a réagi le Français. « Sinon, Eto'o est beaucoup plus vocal pour des publicités de paris que pour répondre aux allégations d'abus sur mineurs visant le coach Capello à Bafoussam où on attend encore les décisions de la FECAFOOT… », a poursuivi l’écrivain, en référence à son enquête sur Blast mettant en cause le fondateur de Capefoot, Kamdem Guy Alain dit Capello, dans un scandale de pédophilie resté tabou « depuis le tournant des années 2000 ».
Pas sûr que ce soit réglementaire dans le code éthique de la FIFA.
Sinon, Eto'o est beaucoup plus vocal pour des publicités de paris que pour répondre aux allégations d'abus sur mineurs visant le coach Capello à Bafoussam où on attend encore les décisions de la FECAFOOT… https://t.co/6IC50K0czF
— Romain Molina (@Romain_Molina) June 24, 2023
1xbet, le pari risqué d’Eto’o
S’il ne semble pas inquiété jusque-là, Samuel Eto’o pourrait être vite rattrapé par la patrouille. En effet, selon les informations de nos confrères de Sport News Africa, le « fier ambassadeur de 1xBet » serait visé par une enquête de la FIFA pour violation du code éthique de l'instance. « Cette enquête se déroule dans la confidentialité et les résultats peuvent être lourds de conséquences si les faits exposés sont avérés et en violation avec le Code éthique de la FIFA », a expliqué un ex-employé de la Fecafoot ayant requis l’anonymat. Une casserole de plus pour « Papa Eto’o ».