Contant Omari, ancien président de la Fédération congolaise de football (Fecofa) et proche de Samuel Eto'o s'est exprimé au sujet de la situation du président de la Fecafoot, particulièrement controversé et sujet à une nouvelle polémique en ce moment avec l'affaire “Marc Brys“, le nouveau sélectionneur nommé par le gouvernement qu'il ne reconnaît pas et auquel il recherche un successeur.
Pour Omari, l'ancien buteur serait victime d'un complot orchestré par son prédécesseur Seidou Mbombo Njoya, actuellement membre du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF). “Dès le jour ou Samuel Eto'o a affiché son indépendance d'esprit à la tête de la Fecafoot, sa mort était programmée. Donc ce qu'on vit aujourd'hui c'est le déroulement du processus. En 2025, il y aura les élections au comité exécutif de la CAF et une partie des membres sera renouvelée, dont un ancien allié de Samuel devenu ennemis. Il sait qu'il aura du mal à obtenir la caution de Samuel en tant président de la Fecafoot pour être reconduit. Ils ont donc débuté les démarches pour pousser Motsepe à changer ce statut“, a d'abord accusé le Congolais dans une interview avec Richard Naha.
“Si les anciens joueurs perdent la Fecafoot…”
Avant de développer sa théorie : “Si la CAF ne parvient pas à modifier les textes avant les élections, il faut liquider Samuel le plus tôt possible afin de pouvoir installer quelqu'un du même bord et qui pourra assurer sa survie. Voilà pourquoi vous voyez comment ils commencent à opposer les anciens joueurs. Si les anciens joueurs camerounais perdent la tête de la fédé, ils ne l'auront plus. Les forces du mal essayent de diviser les anciens joueurs.”
Pour le dirigeant, les deux premières années de mandat d'Eto'o sont clairement positives et l'ex-buteur ne serait qu'une victime en raison des intérêts qu'il dérange. « Avant Samuel Eto'o, il y avait une forte crise à la Fecafoot qui a duré plus de 5 ans. Samuel Eto'o est arrivé avec sa notoriété internationale et a entrepris des réformes. Il a bousculé les intérêts de certains et bon gré malgré, il a fini par s'imposer. Mais dès le jour ou Samuel Eto'o à afficher son indépendance d'esprit à la tête de la Fecafoot, sa mort était programmée », a poursuivi l'homme de 66 ans, prenant très clairement position en faveur de l'ancienne star du Barça.