Un mouvement de grève initié aux dépens de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) dirigée par Samuel Eto’o s’est rapidement essoufflée ce mercredi, apprend-on de la presse locale.
Deux jours. C’est le temps qu’a duré la grève lancée par l’Association camerounaise des arbitres de football (ACAF) lundi dernier. Un moyen de pression sur la Fecafoot à qui le syndicat réclame le paiement des indemnités non-versées depuis la saison 2021-2022, soit plus de 300 millions de FCFA (environ 457 000 euros).
Comment la Fecafoot et Eto’o ont tordu le cou à la grève
Le moins que l’on puisse dire est que la Fecafoot a remporté la bataille des nerfs. Comment ? Flegmatique, la Fecafoot a programmé trois matchs pour la 20e journée d’Elite One (première division camerounaise).
Visiblement mis sous pression à leur tour, les arbitres préposés à la rencontre Colombe sportive du Dja et Lobo – Stade Renard de Melong ont effectué le déplacement, fragilisant éminemment la rébellion. Ceux désignés pour Aigle royal du Moungo – Coton sport de Garoua ont, eux, officié, achevant de porter un coup fatal à la fronde. Et ce, au grand dam des détracteurs d’Eto’o.
Concernant les officiels appointés pour l’opposition entre les Astres de Douala et Gazelle FA de Garoua, les informations n’ont pas filtré à l’heure où sont rédigées ces lignes. Mais selon toute vraisemblance, ils devraient imiter leurs collègues susmentionnés.
À l’heure actuelle, on ne sait pas s’il a obtenu gain de cause ou des promesses à défaut. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un échec cuisant non seulement pour le corps arbitral mais aussi pour les anti-Eto’o.