La Fédération gabonaise de football (Fégafoot) a récusé le trio arbitral mauricien choisi par l’instance dirigeante du football africain, pour conduire le match Gabon-Togo, qui aura le 14 octobre à Lomé, dans le cadre du dernier tour des éliminatoires de la 29e édition de la CAN. Problèmes de combines ?
(De notre correspondant à Libreville)
“La CAF a envoyé mardi une correspondance au secrétaire général de la Fégafoot, nous informant de la désignation de l’arbitre Seechurn Rajindraparsad pour diriger le match Togo-Gabon. Chose curieuse, ce sont les mêmes officiels de la rencontre du 14 novembre 2009 qui ont été reconduits. S’agissant du commissaire du match, la CAF avait désigné dans un premier temps un Mauritanien. Quelques jours plus tard, ce dernier a été remplacé par un Béninois, le même qui avait ‘falsifié' le rapport du match de novembre 2009“, a souligné une source proche de la Fégafoot, citée par L’Union.
“Du fait du comportement partisan de ce trio arbitral mauricien, nous avons immédiatement envoyé un courrier à la CAF pour récuser catégoriquement ces hommes. Nous attendons donc la réponse de la Confédération africaine de football à ce sujet“, a ajouté la source.
Un arbitre surnommé “le mercenaire” par la presse
Lors de la rencontre du 14 novembre 2009 à Lomé, Seechurn Rajindraparsad, tant décrié pour son arbitrage jugé partisan avait véritablement fait mal aux Gabonais en refusant deux penalties indiscutables et en ne sanctionnant pas l’auteur d'un tacle assassin sur Daniel Cousin. Il semble même à en croire la presse locale que cet arbitre avait dit à Georges Ambourouet (joueur gabonais, ndlr) en 2009, avant la rencontre de Lomé que “les carottes étaient déjà cuites.”
Il est vivement souhaité par les Gabonais que la CAF change le trio arbitral désigné actuellement pour diriger cette rencontre capitale entre le Gabon et le Togo… Ne serait-ce que pour éviter toute dénonciation de complot de la part des Gabonais, qui redoutent beaucoup de l’impartialité de Seechurn, qualifié de “mercenaire” par les journaux locaux.