CAN 2015 : Dussuyer et Renard s’attaquent à l’arbitrage

Leurs équipes respectivement tenues en échec par le Mali et le Cameroun, lors de la 2e journée du groupe D de la CAN 2015, Hervé Renard et Michel Dussuyer ont déploré l'arbitrage des deux rencontres. Les sélectionneurs de la Côte d'Ivoire et de la Guinée se sont estimés lésés, des penalties ne leur ayant pas été accordés.

Ils en avaient gros sur le cœur… Dans un groupe D plus que jamais serré, avec Côte d'Ivoire, Mali, Cameroun et Guinée se retrouvant à égalité parfaite après deux journées dans cette CAN 2015, Michel Dussuyer et Hervé Renard se sont trouvés un ennemi commun après les matches de leurs équipes respectives : l'arbitre. Que ce soit l'Ethiopien Bamlak Tessema Weyesa (Cameroun-Guinée) ou le Marocain Bouchaïb El Ahrach (Côte d'Ivoire-Mali), les deux juges centraux ont été pointés du doigt pour avoir omis de siffler un penalty pour les Ivoiriens et les Guinéens.

Après avoir vu son équipe éviter la défaite face aux Aigles, c'est l'ancien entraîneur de Sochaux qui a tiré en premier, déplorant une faute évidente sur Wilfried Bony. “Je pense que vous êtes capables de comprendre ce contre quoi je suis en colère, mais maintenant c'est trop tard pour parler de ça“, a-t-il lancé à chaud au micro de Canal+. “Je n'aime pas créer des polémiques après coup, cela peut me conduire à une suspension. J'ai besoin de garder mon calme.”

Dussuyer : “On dérange“

Une attaque à peine voilée envers le corps arbitral, suivie quelques heures plus tard par celle de son compatriote à la tête du Syli National, qui aurait pu – et sans doute dû – bénéficier d'un penalty dans le temps additionnel. Si Dussuyer a commencé par indiquer que le partage des points avec le Cameroun était “satisfaisant“, le sélectionneur guinéen a ensuite changé de ton.

“J'attends de voir les images mais pour moi, il y a deux penalties“, a-t-il fait remarquer au moment de son point presse. “On dérange, on aimerait que les grandes équipes soient là, qu'elles continuent leur route, le Cameroun est un pays limitrophe. Nous, on est les petits, on ne doit compter que sur nous-mêmes mais mes garçons se battent sur le terrain et ne lâchent rien.” Ambiance.