La RD Congo a hérité de la Côte d’Ivoire dans le dernier carré de la CAN 2015. Le sélectionneur des Léopards, Florent Ibenge, a déclaré à Radiookapi.net que son adversaire n’est plus le même qu’il a battu (3-4) lors des éliminatoires à Abidjan.
De notre correspondant
La première demi-finale de la CAN équato-guinéenne mettra aux prises ce mercredi à Bata, les Léopards de la RD Congo et les Éléphants de Côte d’Ivoire. Les deux équipes se connaissent bien pour avoir partagé le même groupe des éliminatoires. Lors de la double confrontation, la sélection congolaise avait baissé pavillon (1-2) à Kinshasa avant de réaliser l’exploit (3-4) à Abidjan.
Cependant, le sélectionneur des Léopards refuse de s’arrêter sur ce succès pour se réjouir de l’adversaire que le sort a bien voulu dresser sur le chemin de son équipe. “On n’avait pas un choix particulier. C’est la Côte d’Ivoire qui est au menu. On doit la jouer. Si c’était l’Algérie, on devrait aussi la jouer. Maintenant on est content d’être en demi-finale. La Côte d’Ivoire est là, on va essayer de faire le meilleur match possible et tout faire pour se retrouver en finale“, laisse entendre Florent Ibenge.
D’ailleurs, le technicien congolais pense que cette situation est tout aussi profitable aux Léopards qu’aux Eléphants. “C’est un avantage pour nous et pour eux aussi puis qu’ils nous connaissent“, ajoute-t-il.
“La Côte d’Ivoire plus défensive“
Ibenge qui reste également un très bon observateur, constate que la Séléphanto s’est nettement bonifié relativement à sa prestation lors des qualificatifs. “C’est une équipe différence de celle que nous avons rencontrée en octobre. Elle a changé surtout défensivement“, confie-t-il avant d’expliquer : “Il y a de nouveaux cadres qui se sont ajoutés dont Kolo Touré qui dirige de main de maître cette défense. C’est une équipe qui est beaucoup plus mature, qui prend moins de but et qui a changé un petit peu sa façon de jouer.”
Pour l’entraineur du Vita Club, Les anciens partenaires de Didier Drogba jouent même désormais contre nature. Car à l’en croire, le onze ivoirien qui était maître dans la possession de balle s’est spécialisé dans les contres. Chose qui l’emmène à revoir ses plans. “Avant ils travaillaient plus par la possession de ballon, et maintenant c’est par des contres. Donc c’est une équation différente. Ils n’ont pas encaissé beaucoup de buts lors de cette CAN“, analyse-t-il.
