Sondée par la Confédération africaine de football sur la possibilité de pouvoir accueillir la CAN 2015 en cas de désistement du Maroc, qui demande un report de la compétition en raison de risques liées au virus Ebola, l'Algérie a fait savoir qu'elle n'était pas prête pour un tel scénario.
En quête d’un plan B pour organiser la CAN 2015 alors que le Maroc souhaite le report de la compétition en raison du virus Ebola et que le Royaume pourrait se désister en cas d’échec des négociations avec la CAF, l’instance dirigeante du football africain a sondé l’Afrique du Sud, le Ghana, l’Egypte, le Soudan, mais aussi, l’Algérie.
Sur la Radio Chaîne 1, Mohamed Tahmi, le ministre des Sports, a confirmé que le pays des Fennecs a été approché mais qu'à l'instar de l'Afrique du Sud, l'Algérie a décliné la proposition. Le pays n’est matériellement pas en mesure d’organiser l’épreuve d’ici trois mois, souligne-t-il.
“On a reçu une demande de la CAF pour organiser la CAN 2015, mais on a vite répondu par la négative. C’est impossible pour nous de préparer un événement comme la Coupe d’Afrique des nations en 3 mois“, a-t-il précisé alors que le stade du 5 juillet (Alger) est toujours en rénovation et les travaux du stade d’Oran ne sont toujours pas terminés.
Candidate à l'organisation d'une phase finale de la CAN, l'Algérie sort tout juste d'un échec après l'attribution des éditions de 2019, 2021 et 2023 respectivement au Cameroun, à la Côte d'Ivoire et à la Guinée. Les Verts pourraient pourtant se consoler avec l'organisation de la CAN 2017 pour laquelle ils ont déposé un dossier de candidature après le désistement de la Libye.
Une candidature loin d'être assurée d’aboutir pour le ministre des Sports qui n'a pas caché son pessimisme. “Si on nous a refusé l’organisation des CAN 2019 et 2021, comment voulez-vous qu’on nous donne celle de 2015 ?“, a-t-il fait remarquer.