CAN 2015 : Les déboires de la Tunisie, acte 2

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En passe de disputer son 2e match du groupe B de la CAN 2015 ce jeudi face à la Zambie, la Tunisie connaît toujours des soucis d’hébergement dans son hôtel. Quand ce ne sont pas les coupures de courant et d'eau qui perturbent les Aigles de Carthage, ce sont des fuites d'eau dans les chambres.


La délégation tunisienne va finir par maudire la ville d'Ebibeyin et l'hôtel qui leur a été attribué par la CAF. Depuis leur arrivée sur le sol équato-guinéen, George Leekens enchaînent les mésaventures. Et alors que sur le terrain, le match nul concédé face au Cap Vert a laissé apparaître quelques tensions en interne, les petits désagréments logistiques que rencontrent les Aigles de Carthage pourraient finir par mettre leurs nerfs à rude épreuve.

Et pour cause, les coéquipiers du capitaine Yassine Chikhaoui ne sont pas épargnés depuis qu'ils ont pris possession de leurs quartiers. Après l’épisode de la coupure d'eau, suivie de celle d'électricité, les Aigles de Carthage ont connu un nouveau souci à leur hôtel, visiblement pas quatre étoiles, dans la nuit de mardi à mercredi.

Leekens : “De gros problèmes d'adaptation ici

On a une nouvelle piscine“, a ironisé le sélectionneur Georges Leekens en conférence de presse. “Mardi, à 2H du matin, il y avait beaucoup d’eau dans les chambres de notre hôtel“, explique-t-il. Wahbi Khazri et Syam Ben Youssef ont même été contraints d’effectuer un petit déménagement. “Certains joueurs ont dormi à quatre dans une chambre“, déplore le Belge. “Nous avons de gros problèmes d’adaptation ici, avec l’hôtel et tout le reste. Mais nous restons forts mentalement“.

Pas les conditions idéales pour préparer un match des plus importants face à la Zambie. Dans un groupe B homogène, où toutes les équipes comptent un point pour l'heure, les Tunisiens se seraient volontiers passés de ces tracas qui viennent perturber leur quotidien et pourraient leur coûter cher au final alors que leurs adversaires ne doivent pas faire face à tant de péripéties.

Et si les Tunisiens pouvaient se rassurer en se disant que le Congo n'était pas mieux loti avec son hôtel trop petit pour sa délégation, les choses sont rentrées dans l'ordre pour les Diables Rouges depuis le coup de gueule de Claude Le Roy. Ils devraient songer à prendre exemple sur le technicien français pour éviter que leur séjour en Guinée Equatoriale ne prenne des allures de chemin de croix.

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Mansour Loum