Opposée au Gabon lors de la 1ère journée des éliminatoires à la CAN 2017, la Côte d'Ivoire ne connaît toujours pas la composition du groupe de joueurs qui effectuera le déplacement à Libreville. Plusieurs cadres sont pour l'heure aux abonnés absents et ne répondent pas aux appels de la Fédération.
Quelle équipe pour affronter le Gabon ? Alors que la Côte d'Ivoire doit se rendre à Libreville le 14 juin dans le cadre de la 1ère journée des éliminatoires de la CAN 2017, la Fédération ivoirienne (FIF) est confrontée à un casse-tête pour regrouper les joueurs. Si Ibrahim Kamara, actuellement au Festival de Toulon avec les moins de 23 ans, a été nommé sélectionneur intérimaire, aucune liste n'a été divulguée pour l'heure, faute de confirmation de la part certains cadres.
A l'instar de Serge Aurier, qui laisse planer le doute sur sa participation à cette rencontre, depuis l'affaire des primes de la CAN 2015, ils sont plusieurs Eléphants à s'interroger sur leur venue en sélection pour cette rencontre. A bientôt une semaine de l'opposition, la plupart des piliers du sacre en Guinée Equatoriale sont en vacances et n'ont pas donné signe de vie.
Vers un boycott de masse ?
De son côté, l'instance tente de convaincre des joueurs comme Salomon Kalou ou encore Gervinho de répondre présent. Négociations qui n'ont pour l'heure pas porté leurs fruits, une partie de l'équipe comptant boycotter le match en signe de protestation face aux agissements de la FIF et ainsi dénoncer l'encadrement autour de la sélection. De quoi donner du crédit aux récentes accusations de Didier Drogba.
En cas de défection en masse, le sélectionneur intérimaire devrait composer avec une majorité de locaux, ou piocher dans son groupe des moins de 23 ans. Pas la préparation idéale pour débuter la défense d'un titre de champion d'Afrique. Seule “bonne nouvelle” dans cet océan d'incertitudes, le fait que cette opposition ne revêt aucun aspect au niveau comptable compte tenu du statut de pays hôte du Gabon, qualifié d'office pour la compétition. Bien peu pour éclipser le malaise entre joueurs et dirigeants.
