Le ministre de la Jeunesse et des Sports algérien, Hadi Ould-Ali, a affirmé dimanche que son pays était candidat à l’organisation de la CAN 2017 au cas où la compétition venait à être retirée au Gabon en raison des troubles post-électoraux.
Alors que l’incertitude plane toujours sur la tenue de la CAN 2017 au Gabon du 14 janvier au 5 février prochains en raison des troubles qui secouent le pays depuis la réélection controversée d’Ali Bongo, l’Algérie a fait savoir dimanche qu’elle est prête à suppléer les Panthères pour accueillir la compétition. “En cas de retrait officiel de la compétition par la CAF au Gabon, l'Algérie dispose d'enceintes en mesure d'accueillir de tels évènements d'envergure, mais il faudrait au préalable étudier ce cas avec les responsables du gouvernement et les parties chargées de la gestion du football algérien“, a affirmé le ministre de la Jeunesse et des Sports algérien, Hadi Ould-Ali, à l’APS.
“Si nous obtenons le feu vert des hautes autorités du pays, pour l'organisation de cette grande compétition, nous entamerons l'étude des préparatifs liés à cette manifestation“, a-t-il ajouté. Après avoir déclaré le 6 septembre par le même ministre que “cette idée n’est pas pour le moment à l’ordre du jour“, le pays des Fennecs change clairement son fusil d'épaule et ne cache plus ses ambitions.
Une prise de position qui n’a rien d’étonnante puisque l’Algérie avait longtemps espéré accueillir la compétition, poussant même un coup de gueule lorsque celle-ci avait été attribuée au Gabon en avril 2015, dénonçant un choix dicté par le copinage des membres du comité exécutif de la CAF. Aux dernières nouvelles, l’instance dirigeante du football africain pensait plutôt au Maroc pour suppléer le Gabon si besoin. Mais les Fennecs entendent bien entrer dans la course. Tout devrait se décider lors des réunions annuelles de la CAF entre le 21 et le 27 septembre.
