Pas convié à la cérémonie au palais présidentiel qui a suivi le sacre à la CAN 2019 et annoncé proche de la démission à ce moment-là, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheïreddine Zetchi, a vidé son sac ce vendredi lors d’une interview accordée à la radio Chaîne III.
Sur sa mise à l’écart au palais présidentiel
«Je ne m’attendais pas à être écarté. Je n’ai pas compris les raisons. J’ai essayé de servir le football algérien avec beaucoup d’engament et de sincérité. Je suis quelqu'un d'apolitique, je viens du football, la FAF n'est pas une institution politique. Je l’ai très très mal vécu, mais on oublie car y a eu cette reconnaissance populaire qui a été très importante.»
Sur sa supposée envie de démissionner
«Pour être clair, oui. Tout ce cumul d’événements au retour d’Égypte et après tout le stress, il y a eu saturation après deux années de travail extrêmement pénible et pendant quelques jours j’étais en réflexion. (…) J’ai bien réfléchi et nous revenons quand même à la raison et nous comptons terminer ce que nous avons commencé avec des gens plus intelligents.»
Sur ses détracteurs
«On est arrivé à un moment où le football était au plus mal. Nous n’avons pas été épargné par ce que j’appelle ces coalisés qui ont perdu certains avantages et qui ont été derrière les attaques que nous avons subi.»
Sur les consultants
«Il faut qu’ils reviennent à leur place. Ils n’ont aucune expérience et s’ils veulent prouver, ils n’ont qu’à aller sur les terrains. Ils ont fait beaucoup de mal à l’équipe nationale et au football algérien avec leurs déclarations.»
Sources : DZfoot, Alg24