Forte d’une phase de préparation très aboutie, la Tunisie doit réussir son entrée à la CAN 2019 ce lundi à Suez contre l’Angola (coup d’envoi à 17h GMT, soit 19h en France).
Le contexte pour la Tunisie :
Les Aigles de Carthage vont-ils enfin briser la malédiction ? Depuis son unique sacre à la CAN, à domicile en 2004, la Tunisie n’est plus jamais parvenue à dépasser le stade des quarts de finale, échouant 5 fois à ce niveau et deux fois au premier tour. Malgré le limogeage de Faouzi Benzarti juste après la qualification pour cette CAN et son remplacement par Alain Giresse, les Tunisiens veulent y croire cette année, eux qui ont bouclé des matchs de préparation plus que convaincants avec 3 victoires contre l’Irak (2-0), la Croatie, vice-championne du monde en titre (2-1), et le Burundi (2-1).
«A chaque édition, on finit en quarts. On a cette ambition d'aller au moins en demies. Maintenant, c'est sur le terrain, c'est le jour J», a glissé le milieu offensif Naïm Sliti à l’AFP. Auteur de choix forts (Ali Maaloul et Fakhreddine Ben Youssef écartés des 23, Syam Ben Youssef parti de lui-même), Giresse mise sur des joueurs en pleine progression comme Wajdi Kechrida et Ayman Ben Mohamed pour compléter un groupe de qualité avec des éléments comme Khazri, Msakni, Sliti et Badri.
Présentation de l’Angola :
De retour à la CAN pour la première fois depuis 2013, les Palancas Negras (“Antilopes Noires”) ont profité de leur succès au Botswana (1-0) lors de la dernière journée des éliminatoires pour faire coup double en se qualifiant pour la CAN tout en terminant premiers du groupe éliminatoire sur le fil devant la Mauritanie.
Pas de star dans cette sélection mais des joueurs comme Bastos (Lazio), Freddy (Antalyaspor) et Geraldo (Al-Ahly), le «local de l’étape» qui espère bien profiter du soutien des supporters dans son pays d’adoption. A noter aussi la présence de Wilson Eduardo (Braga), le frère aîné de l’international portugais Joao Mario (Inter Milan), qui a fêté sa première cape en mars en inscrivant le but de la qualif’. Dirigé par le Serve Srdjan Vasiljevic, l’Angola reste une équipe toujours très difficile à manœuvrer.
Ils ont dit :
Alain Giresse, sélectionneur de la Tunisie : «Tous les joueurs sont animés par la volonté de bien négocier les trois matchs et d'aller plus loin dans ce tournoi. (…) La tâche ne sera pas facile devant l'Angola qui compte des joueurs très physiques mais aussi dotés de grandes qualités techniques dont il faut faire attention.»
Srdan Vasiljevic, sélectionneur de l’Angola : «Mon équipe fera tout son possible pour réaliser un résultat positif face à un sérieux prétendant au titre.»